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Sels d’aluminium dans les vaccins : faut-il s’en inquiéter ?

by 24 septembre 2017
Sciatique

Cet article reproduit le contenu intégral d’une page de Futura Science.
En mars 2017, un rapport du conseil scientifique de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) demandait d’approfondir la question de l’aluminium dans les vaccins. Ce rapport resté confidentiel refait surface aujourd’hui suite à des révélations dans Le Parisien.
 
Les vaccins contiennent des adjuvants qui servent à stimuler la production d’anticorps par l’organisme. Des sels d’aluminium sont souvent présents dans ces adjuvants. Mais, depuis plusieurs années, la question de la sécurité de ces adjuvants est posée. C’est pourquoi l’ANSM a confié à Romain Gherardi, chef de service à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), une étude sur eux.
 
Le professeur Gherardi a déjà alerté l’opinion publique sur les risques liés à l’aluminium dans les vaccins (voir ci-dessous). D’après lui, l’aluminium pourrait favoriser l’apparition d’une maladie, la myofasciite à macrophages. Cette maladie se manifeste par des douleurs, de la fatigue et des troubles de la cognition.
Ce nouveau rapport, que Le Parisien s’est procuré, met en évidence l’existence d’une prédisposition chez certaines personnes qui développent cette maladie : sept gènes seraient surreprésentés chez les malades. Dans son rapport, l’ANSM préconisait d’étudier cette question de plus près : « Des approfondissements sont nécessaires ». Mais le problème du financement des études complémentaires ne semble pas réglé…
 
Article de Paris-AFP paru le 15 novembre 2012 :
Des scientifiques affirment que les sels d’aluminium qui entrent dans la composition des vaccins pourraient avoir des effets néfastes pour la santé. De plus en plus d’études semblent montrer que le métal ne se dissoudrait pas comme on le pensait dans l’organisme mais qu’il s’accumulerait dans le système nerveux central, causant une maladie rare appelée myofasciite à macrophages.
 
Des chercheurs ont appelé lundi 12 novembre à la poursuite des recherches sur la nocivité des sels d’aluminium employés comme adjuvants dans la grande majorité des vaccins.
Technique utilisée depuis des années, l’ajout d’une très petite dose d’aluminium dans les vaccins a pour rôle de stimuler la réaction immunitaire. Mais alors qu’on pensait que l’aluminium se dissolvait spontanément dans les tissus et n’avait pas d’effet toxique, des études commencent à démontrer le contraire.
« Les études expérimentales ont montré qu’une partie de l’aluminium injecté dans le muscle circule dans l’organisme et est capable de gagner en faible quantité le système nerveux central où il va s’accumuler », a indiqué Romain Gherardi, un spécialiste des maladies neuromusculaires à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, au cours d’une conférence de presse.
 
Des vaccins qui causent des myofasciites à macrophages ?
 
Les travaux menés depuis la fin des années 1990 par Romain Gherardi ont permis d’identifier une nouvelle pathologie, la myofasciite à macrophages, une inflammation grave des muscles qui se traduit par des douleurs musculaires et articulaires et une forte fatigue, chez des personnes génétiquement prédisposées.
Les symptômes, étudiés chez 585 adultes, apparaissent en moyenne 11 mois après l’inoculation du vaccin, selon Romain Gherardi. Il estime qu’ils pourraient toucher jusqu’à 5 % de la population, alors même que le nombre de vaccins recommandés ne cesse d’augmenter, avec près de 200 produits en développement.
 
Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé le mois dernier qu’elle ne financerait pas la poursuite de ses travaux sur les adjuvants à l’aluminium, suscitant notamment une vive émotion auprès de l’association de malades atteints de myofasciite à macrophages (E3M).
Les recherches de Romain Gherardi ne font pas l’unanimité. Certains experts relèvent qu’aucune relation de cause à effet n’a encore été démontrée, d’autres considèrent que les soupçons qui planent sur les sels d’aluminium sont suffisamment graves.
Un moratoire contre les vaccins aux sels d’aluminium ?
« Il y a un manque de connaissance sur l’aluminium », a reconnu au cours de la conférence de presse Christopher Exley, un biochimiste britannique qui travaille sur l’aluminium depuis plus de 20 ans. On ne sait pas aujourd’hui, souligne-t-il, ce que peut provoquer « une exposition lente et consistante à l’aluminium pendant des années » et « on peut se demander » si des maladies neurologiques auto-immunes comme la sclérose en plaques ne seraient pas, elles aussi, liées à l’aluminium.
 
En attendant des recherches plus poussées, la députée européenne Michèle Rivasi (EELV) a réclamé un moratoire sur tous les vaccins contenant de l’aluminium, comme l’avait déjà fait en mars dernier un groupe d’études de l’Assemblée nationale, en application du principe de précaution.
 
L’Académie nationale de médecine avait reconnu en juin que de l’aluminium pouvait pénétrer dans le cerveau mais s’était déclarée hostile à tout moratoire, estimant que celui-ci rendrait impossible la majorité des vaccinations alors que des solutions de rechange ne pourraient être prêtes que dans 5 ou 10 ans.
 
André Cicolella, président du Réseau environnent santé (RES), a dénoncé lundi la « position obscurantiste » des autorités sanitaires qui tendent à « marginaliser les experts ». « Tant que les agences gouvernementales ne convaincront pas la population que tout est mis en œuvre pour explorer toutes les pistes, tous les signaux d’alarme, la population votera avec ses pieds et ira de moins en moins se faire vacciner » a regretté Romain Gherardi.

L’Intelligence des arbres

by 2 septembre 2017

Ce documentaire expose les découvertes de Suzanne Simard, écologiste canadienne à l’université de Colombie-Britannique, et de son équipe. Elle a démontré des échanges de nourriture et d’informations entre les arbres d’une forêt, témoignant d’entraide, de stratégies collectives et de mémoire. Des isotopes du carbone ont servi à démontrer que deux espèces des forêts canadiennes, le sapin de Douglas et le bouleau, échangent des molécules par leurs racines par l’intermédiaire du réseau de champignons intimement lié aux racines, le mycorhize. Les arbres d’une forêt sont des êtres sociaux et la communication entre eux leur est bénéfique. 

 

Les arbres d’une forêt s’aident littéralement entre eux. Les bouleaux expédient des sucres aux jeunes sapins qui manquent de lumière et, à la mauvaise saison, les sapins en envoient vers les bouleaux qui ont perdu leurs feuilles. Peter Wohlleben, forestier allemand, donne une explication : ces arbres ont besoin de la forêt. Ce sont des êtres sociaux (à la différence d’espèces solitaires, comme le saule ou le peuplier). L’intérêt pour eux est de coopérer car l’environnement forestier leur est utile. L’humidité y est retenue, des familles d’animaux, de plantes, de micro-organismes et de champignons y trouvent un habitat propice. Les observations conduisent à l’idée qu’une forêt n’est pas qu’une collection d’arbres. C’est une entité, qui réagit selon ses intérêts et entretient son environnement. L’idée communément admise est celle de la compétition, pas de la coopération. Pour autant, ces découvertes ne sont pas nouvelles. Les premières observations de Suzanne Simard sur les échanges entre sapins datent de 1997 (voir les liens au bas de cet article) et l’association de racines et de champignons pour former le mycorhize est connue depuis beaucoup plus longtemps. Les botanistes savent depuis des lustres qu’un arbre isolé n’a pas la même croissance qu’en forêt. Mais ces connaissances lentement acquises se diffusent mal auprès du grand public. Ce documentaire de Jupiter-Films permet d’en savoir plus. 

Bibliographie :

Inter-plant communication through mycorrhizal networks mediates complex adaptive behaviour in plant communities, Monika A. Gorzelak, Amanda K. Asay, Brian J. Pickles, and Suzanne W. Simard, Mai 2015, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4497361/
Carbon allocation and carbon transfer between t Betula papyrifera and t Pseudotsuga menziesii seedlings using a 13C pulse-labeling method, Suzanne W. SimardDaniel M. DurallMelanie D. Jones, Avril 1997, https://link.springer.com/article/10.1023%2FA%3A1004205727882

Traiter la sciatique

by 18 août 2017

Sciatique

Le nerf sciatique peut se comprimer, souvent à cause d’un disque intervertébral qui se situe un peu en dehors des limites normales ou en raison d’une hernie discale (2 tiers des cas de sciatique), ou encore à cause d’une excroissance osseuse liée à l’arthrose ou tout simplement à cause d’une mauvaise posture.
Une sciatique se traduit par une importante douleur sur le trajet du nerf sciatique à gauche ou à droite. La douleur peut-être très handicapante et circule depuis le bas du dos, jusqu’à la fesse puis peut atteindre l’arrière de la cuisse, et même le pied.
Si la compression se fait entre les vertèbres L4 et L5, la douleur descend dans la partie externe de la jambe. Si c’est localisé au niveau de L5-S1, la douleur suivra le trajet nerveux par l’arrière de la jambe jusqu’au talon. Si la douleur se situe plutôt sur l’avant de la jambe, c’est le nerf crural qui est concerné mais ce cas est un peu plus rare.
Comme toujours, plusieurs approches sont envisageables :
Exercices ou positions physiques :
En cas de douleur, il faut tenter de maintenir une petite activité physique sans entrer dans l’inflammation. Il faut s’étirer souvent, par exemple en se suspendant à une barre en hauteur (ex : barre de traction d’une grande chaise romaine) ou à un espalier et laisser naturellement le poids du corps étirer la colonne. On peut utiliser aussi un ballon de fitness. Dormez préférentiellement sur le côté en plaçant un oreiller entre vos genoux et sous la tête de façon à ce que celle-ci reste dans l’axe de la colonne vertébrale.
Je recommande un coussin orthopédique à mémoire de forme comme sur ce site. Vous pouvez aussi dormir sur le dos avec des oreillers sous les genoux. Selon le type de douleur, vous pouvez aussi utiliser ponctuellement un appareil pour étendre la colonne, comme le NUBAX mais avec beaucoup de précautions. Vous pouvez aussi faire un auto-massage en plaçant deux balles de tennis dans un bas de coton que vous aurez noué. Calez les balles entre le bas de votre dos et un mur de façon à ce qu’elles exercent une pression sur la zone sensible. Détendez progressivement votre dos pour que, naturellement, les balles appuient sur les muscles spasmés. Déplacez les balles vers les fesses et répétez la même opération. Si vous souhaitez acquérir un appareil électrique de massage, il existe de nombreux modèles comme le Naipo.
En phase douloureuse, dans un premier temps, appliquer une poche de glace sur la zone douloureuse à raison de 10 minutes toutes les deux heures. Dans un second temps, appliquez une serviette chaude et humide, un coussin chauffant, une bouillotte… afin de détendre la région concernée. Prendre un bain chaud sera certainement bénéfique.
Pratiquer ce petit exercice : Allongez-vous sur le dos les bras le long du corps et les jambes tendues en plaçant un coussin sous les genoux. Soulevez le pied du côté douloureux et, en gardant la jambe tendue, amenez-le par-dessus la jambe opposée. Répétez lentement ce mouvement de chevauchement une demi-douzaine de fois.
Approche allopathique :
L’approche médicamenteuse d’un médecin sera probablement du paracétamol (pas plus de 3 g par jour) ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour lutter contre l’inflammation. Les plus fréquemment utilisés sont à base d’ibuprofène ou d’aspirine (ne dépassez pas les 6 comprimés de 200 mg d’ibuprofène ou 4 de 400 mg). En cas de douleur très importante, le médecin peut délivrer une ordonnance de codéine ou de cortisone, voire même de la morphine dans les cas extrêmes. Les myorelaxants sont une autre option parfois envisagée par les médecins. Ils ont pour objectif de détendre les muscles susceptibles d’être impliqués dans la sciatique. Plus rarement, le patient pourra recevoir des injections d’antalgiques et de corticostéroïdes. Le soulagement est quasi immédiat lorsque cela fonctionne, mais il n’est que de courte durée.
Les médecins peuvent recommander le port d’une ceinture lombaire ou d’un corset lorsque les sciatiques sont augmentées par le mouvement. Les ostéopathes ne seront pas toujours du même avis que les médecins. Quelques séances de kiné seront peut-être suggérées. La chirurgie est envisagée en dernier recours si les douleurs durent plus de trois mois sans amélioration notable. Si une hernie discale est à l’origine de la sciatique, elle peut être opérée bien que cela reste relativement exceptionnel. Dans 15 % des cas, la sciatique ne disparaît pas pour autant.

Ostéopathie :

L’ostéopathie est une thérapie de choix pour ce type de pathologie. Il est souvent pertinent de commercer par là. Elle s’attachera en effet à traiter la cause de la sciatique ce qui permettra un soulagement durable, parfois en une seule consultation. L’origine peut être soit un problème vertébral, soit un problème viscéral que l’ostéopathe est apte à corriger. Le thérapeute conseillera souvent de retirer une éventuelle ceinture lombaire, car celle-ci ne permet pas au corps de se rééquilibrer correctement autour des nouvelles informations nerveuses qui lui sont transmises.

Chiropractie : 

Assez semblable à l’ostéopathie, cette approche sera plus axée sur le rachis.

Points de Knap / Trigger :

Une page est disponible sur ce site pour localiser les points de Knap. Il faut insister en particulier sur :

  • Points K2 : Au niveau du sacrum à 3 cm de part et d’autre de l’axe vertébral  (en haut de la raie des fesses) : appuyer là où s’insèrent les ligaments sacro-sciatiques. Ces points sont souvent impliqués dans une sciatique. On peut descendre un peu le long du ligament si c’est douloureux.
  • Points K3 : Sur les crêtes iliaques internes. Il faut trouver l’attache de carré des lombes.
  • Points K13 : Il s’agit en réalité plus d’une zone située sur les fessiers que d’un point. Le mieux est d’agir globalement sur la zone correspondant au ligament sacro sciatique. On recherche la zone où passe le nerf sciatique au niveau des grandes incisures ischiatiques. Il faut donc masser sur une dizaine de centimètres. Cette zone agit sur les trois nerfs sciatiques (nerf fessier, nerf grand sciatique et nerf petit sciatique ). Cette zone est en général douloureuse en cas de sciatique.
  • Points K14 : Il se situe au milieu de la cuisse sur la face postérieure sur le passage du nerf sciatique. C’est un endroit assez sensible aussi.
  • Points K16 : Contre le muscle couturier, on trouve le point rotulien. Le K16 se situe sur la face interne du genou. Ce point se situe sur la face interne du genou. En suivent le grand nerf sciatique, descendre jusqu’au creux poplité. A cet endroit, il y a une séparation en poplité externe et interne. Contre le muscle couturier, on trouve le point rotulien. Il ne fait pas partie des points Knap, mais il peut être utile de masser également un autre point, symétrique au premier par rapport à l’axe de la jambe.
  • Points K17 : Avec le pouce, suivre le trajet du nerf médial sural en remontant. Ce point est situé au milieu du mollet entre les muscles jumeaux.

Magnétisme :

En magnétisme ou énergétique, on utilise principalement les « doigts lumineux » ou l’outil « multidrains ». Après « extraction de la douleur », on enverra de l’énergie sur la zone douloureuse. Un travail énergétique sur le coté émotionnel peut être utile également. Un travail sur le corps éthérique permet d’ajuster le positionnement d’une vertèbre.

Acupuncture :
Cette approche pourra se révéler efficace pour traiter les sciatiques qui ne résultent pas d’une hernie discale, avec des résultats souvent sur le long terme. Les principaux méridiens concernés en cas de sciatique sont rein-vessie, vésicule biliaire, rate, gros intestin, intestin grêle et vaisseau gouverneur.
Phytothérapie :
En phytothérapie, plusieurs plantes sont utilisées pour soigner les sciatiques :
  • cataplasme de choux : Ce cataplasme est très facile à mettre en place, il suffit de prendre des feuilles de chou vert, le fameux chou de milan dont les feuilles sont larges et bien vertes. On écrase un petit peu la feuille pour en extirper un peu de jus et écraser les plus grosses cotes et on l’applique en deux ou 3 couches sur la zone à traiter. Avec ce cataplasme on peut soigner les ulcères variqueux, mais aussi les furoncles, les ampoules, les brûlures, les verrues, les douleurs rhumatismales, l’arthrite, la goutte, toutes les névralgies, les dermatoses diverses, eczémas. Ce sont des cataplasmes que vous pouvez garder des journées entières et des nuits, sans aucun inconvénient. Sur certains recettes, on conseille de faire fondre du saindoux dans une casserole, de tremper des feuilles de chou dedans. A appliquer sur la zone douloureuse.
  • Le cataplasme d’argile est tellement tonique que si vous le gardez la nuit il risque de vous tenir éveillé. Mais vous pouvez essayer de le garder le plus longtemps possible également.
  • Le cataplasme de moutarde à placer une dizaine de minutes au niveau de la fesse douloureuse
  • Le cataplasme de verveine peut également être utilisée en cataplasme : Faire cuire des fleurs et feuilles de verveine séchées dans du vinaigre de cidre. Mettre ce mélange dans de la gaze et le poser sur la région douloureuse.
  • Le saule blanc peut être préparé en décoction en mélangeant trois cuillères à soupe d’écorce ; une tasse d’eau froide que vous ferez ensuite bouillir ; retirer du feu et couvrir ; laisser infuser un quart d’heure, filtrer ; boire 4 tasses par jour de la préparation avant les repas. Remarque : le saule existe aussi sous forme de gélules.
  • L’harpagophytum qui est traditionnellement utilisé pour les rhumatismes, l’arthrose et les douleurs articulaires est très intéressant dans le traitement des sciatiques. Il permettra à la fois de lutter contre l’inflammation et de soulager la douleur. Il existe sous forme de gélules à prendre à raison de 6 matin, midi et soir en cas de crise aiguë ou 2 de 335 mg trois fois par jour avec un grand verre d’eau ou encore en teinture mère : prenez 30 gouttes 3 fois par jour.
  • Une huile de massage peut aussi être préparée à base de gingembre en râpant finement deux morceaux de cette racine et en les pressant afin d’en extraire le plus de jus possible. On mélange alors le jus obtenu (en principe plus d’une cuillère à soupe) à une demi-tasse de jus de citron et à trois cuillères à soupe d’huile végétale de sésame.
  • Autre huile de massage à base de sésame : Faites chauffer 30 graines de sésame dans 250 ml d’huile végétale (noisette, ou olive) au bain-marie pendant deux heures. Laissez refroidir le mélange. Filtrer et utiliser cette huile de massage que vous pouvez conserver dans une bouteille à l’abri de la lumière.
  • Bien entendu, il existe des produits prêts à l’emploi dispo chez les labos, par exemple l’élixir articulaire proposé par les laboratoires La Royale qui contient des élixirs de cassis, de frêne, d’harpagophytum, de vergerette du Canada et du miel.
Huiles essentielles :
Pour soigner les sciatiques, il est possible de prendre des préparations d’huiles essentielles (HE). Il existe plusieurs formules, toutes intéressantes :
  • Formule n°1 : Mélangez 3 gouttes d’HE d’Eucalyptus citronné, 2 gouttes d’HE d’Hélichryse italienne, 1 goutte d’HE de Menthe poivrée et 1 goutte d’HE de Gaulthérie couchée. Appliquez le mélange et massez
    légèrement trois fois par jour en utilisant 3 ou 4 gouttes à chaque fois.
  • Formule n°2 : Mélanger 10 gouttes d’HV d’arnica avec 2 gouttes d’HE de gaulthérie couchée, 2 gouttes d’HE de romarin à camphre, 2 gouttes d’HE d’eucalyptus citronné, 2 gouttes d’HE de lavandin super, 2 gouttes d’HE de laurier noble et 1 goutte d’hélicrhryse italienne. Appliquer le long du trajet nerveux (du bas du dos à la zone douloureuse de la jambe)
  • Formule n°3 : 3 gouttes d’HE de Gaulthérie couchée peuvent aussi être mélangées à 10 gouttes d’huile végétale d’Arnica. Appliquez-la longuement et sans trop appuyer en massage circulaire sur la région lombaire.
    (contre-indiquée chez les personnes sous anti-coagulants ou allergiques à l’aspirine).
  • Formule n°4 : 2 gouttes d’HE de Genévrier et 2 gouttes d’HE de Moutarde ou de Poivre à mélanger avec une cuillerée à soupe d’huile de pépin de raisin. A appliquer sur la zone douloureuse qui sera gardée au chaud.
  • Formule n°5 : 5 ml d’HE de Basilic, 4 ml d’HE de Genévrier, 3 ml d’HE de Gaulthérie (procumbens), 2 ml d’HE d’Immortelle à mélanger avec 30 ml d’huile végétale d’Arnica. Appliquez cette préparation 4 à 5 fois par jour en massages circulaires sur la zone sensible.
  • Formule n°6 : Préparation valable pour toute névralgie :
    0,5 ml d’HE de helichrysum italicum (hélichryse italienne) + 1 ml d’HE de chamaenelum nobile (camomille romaine) + 0,5 ml d’HE de achillea millefolium (achillée millefeuille)
    + 0,5 ml d’HE de litsea citrata (litsée citronnée) + 1 ml d’HE de lavandula spica (lavande aspic) + HV de calophylle (10 ml max). Appliquer 4 à 6 gouttes sur la zone douloureuse et répéter si nécessaire.
  • Formule n°7 : Réalisez un cataplasme d’argile auquel vous incorporerez quelques gouttes d’HE de Gaulthérie et d’Eucalyptus citronné.
  • Formule n°8 : La lavande aspic et la camomille romaine peuvent être intéressantes en application locale : 1 goutte de chaque le long du nerf.
  • Formule n°9 : Il existe aussi des formules « toutes faites » chez les labos. Vous pouvez vous procurer par exemple l’huile de massage Aromalgic chez Pranarôm. Elle contient des huiles essentielles et végétales 100% biologiques (huiles végétales : Sésame et Arnica – huiles essentielles : Eucalyptus citronné, Gaulthérie odorante, Basilic exotique, Romarin, Ylang-ylang, Laurier noble).
D’une manière générale, une huile essentielle comme l’eucalyptus citronné est un très bon anti-inflammatoire, antidouleur et apaisant pour la peau, c’est donc particulièrement bien adapté pour soulager les douleurs articulaires ou musculaires (arthrite, bursite, tendinite, sciatique…). Si vous ne souhaitez acheter qu’un flacon d’huile essentielle, celle-ci est un bon choix.
Si c’est lié à l’émotionnel, on peut aussi appliquer certaines HE relaxantes sur certains plexus, notamment le sacré (dans le bas du dos, au niveau des lombaires) – les HE passent vite dans le sang et apaisent nes nerfs).
Remarque : toutes ces huiles essentielles sont déconseillées chez les enfants de moins de 10 ans et chez les femmes enceintes ou allaitantes. Pendant la grossesse, la prise de poids (souvent 9 à 15 kg) et l’assouplissement des muscles et ligaments de la région pelvienne peuvent conduire à une sciatique. Bien que la sciatique soit un mal fréquent chez les femmes enceintes, il est préférable de s’orienter vers d’autres types de remèdes en cours de grossesse que les HE.
Homéopathie :
L’homéopathie permet de soigner les sciatiques en prenant trois fois par jour 2 ou 3 granules (sauf mention contraire) de :
  • en cas de sciatique gauche (en 5 CH) : Colocynthis, Kalium bichromicum, Phosphorus, Lachesis mutus.
  • en cas de sciatique droite : Magnesia phosphorica, Rhus toxicodendron, Phytolacca decandra, Lycopodium clavatum, Graphalium.
  • Bryonia en 5 CH si la douleur est aggravée au plus petit mouvement (ou Rhus toxicodendron si elle est soulagée au mouvement) ;
  • Ammonium muriaticum en 7 CH si la douleur s’aggrave en position assise (ou Gnaphalium 5 CH si au contraire elle est soulagée en position assise) ;
  • Sulfur en 9 CH si la douleur s’aggrave en position debout ;
  • Kalium iodatum en 7 CH si la douleur est aggravée la nuit ;
  • Rhus toxicodendron (5 CH) et Dulcamara (7 CH) en cas de douleur augmentée en cas d’humidité ;
  • Rhus toxicodendron, Nux vomica, Arsenicum album et Aconitum Napellus en 5 CH en cas de douleur apparaissant lorsque vous êtes couché et exposé à une forte chaleur ;
  • Dioscorea en 7 CH si la douleur augmente quand vous vous penchez en avant, mais diminue si vous vous cambrez, si vous vous étirez ou si vous tendez la jambe ;
  • Hypericum en 15 CH et Magnesia phosphorica en 7 CH si la douleur est présente sur l’ensemble du trajet du nerf sciatique (depuis la région lombaire jusqu’au pied) ;
  • Arnica montana en 9 CH si la sciatique intervient suite à un traumatisme ;
  • Kalmmia latifolia et Magnesia phosphorica en 7 CH si vous ressentez une douleur sous forme de décharges électriques ;
  • Colocynthis en 7 CH si la douleur est soulagée lorsque vous repliez la jambe contre votre ventre ou Colocynthis en 5 CH lorsque vous avez moins mal lorsque vous êtes pliés en deux plus plus lorsque vous êtes en colère.
L’idéal reste de consulter un médecin homéopathe qui prescrira le traitement le plus adapté à votre personnalité et à vos douleurs.
Il est possible aussi d’appliquer localement de l’arnica en lotion, gel ou pommade à 10% puis une pommade de type Bryonia Opodeldoch, en massage léger deux fois par jour.
Chromatothérapie :
Il suffit de s’équiper d’une lampe torche, d’un filtre bleu et d’un filtre orange (ou rouge si la sciatique intervient suite à un choc). Un filtre peut être fabriqué facilement avec un intercalaire de classeur en plastique teinté transparent. Installez-vous dans une pièce sombre (avec le moins de lumière possible) et faites les opérations suivantes :
  • Appliquer la lumière sur la zone sensible à travers le filtre orange ou rouge pendant 4 minutes (il faut s’assurer de ne bien irradier que la zone concernée)
  • Poursuivre avec une exposition de 4 minutes de lumière bleue pendant 50 secondes.
  • Rester ensuite 20 minutes dans l’obscurité de façon à ce que la zone traitée reste à l’abri de la lumière ou couvrez la zone traitée.
Répétez l’opération chaque jour. Les résultats apparaissent généralement très rapidement (une ou deux séances).
Réflexothérapie : 
A défaut de disposer de granules homéopathiques et d’huiles essentielles, vous pouvez éventuellement masser la zone située sur la face interne du pied, à égale distante entre la malléole et le talon (réflexothérapie). Masser également, la zone située sur la face intérieure du pied, au niveau de la plante du pied, approximativement sous la malléole interne. Ces zones correspondent à la vertèbre L5.
Préventif :
Une bonne alimentation est primordiale pour éviter les sciatiques. Il existe en effet un lien entre les viscères et la région lombaire d’où émerge le nerf sciatique. Il est donc préférable d’avoir une alimentation saine et en faible quantité pendant quelques jours, le temps d’aller mieux (et si possible de maintenir une alimentation équilibrée et de qualité par la suite). A plus long terme, perdre du poids va soulager les vertèbres lombaires souvent impliquées dans une névralgie sciatique.

Il est possible de prévenir les sciatiques en respectant quelques recommandations : Échauffez-vous correctement avant de pratiquer une activité physique importante. Faites des exercices régulièrement pour rester souple, muscler le dos et la sangle abdominale. Contrôlez régulièrement votre posture afin de conserver le dos droit. Pensez à vous dégourdir les jambes de temps à autre si vous restez longtemps assis. Évitez les sièges trop profonds et trop bas. Evitez les mouvements de torsion au niveau du tronc. Pour les femmes, évitez de porter des talons hauts.

Au niveau symbolique :
Dans le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel, on découvre que la sciatique peut être liée à une inquiétude financière ou une insécurité. Souvent la jambe droite douloureuse est liée à la peur de manquer d’argent et de ne pas pouvoir faire face à ses responsabilités. Je travaille en général beaucoup et je prends des responsabilités importantes. On a le sentiment de « perdre appui », surtout si une trahison s’ajoute à cela. Je me sens obligé d’aller dans une direction, parfois malgré moi. Dans la jambe gauche, le sentiment de manque d’argent peut intensifier mon sentiment de ne pas pouvoir tout donner aux gens que j’aime. En ne pouvant leur donner tout ce que je voudrai, je crains de perdre leur amour. Je me sens coincé dans ma vie, mon corps se raidit. Je me sens limité dans ma créativité et ma liberté. Je doute de moi. Mon insécurité m’amène à me révolter : j’en veux à la vie. J’ai envie de ne pas plier devant quelqu’un ou devant une situation. L’agressivité peut parfois s’installer et ma communication avec les autres s’en ressent. J’ai l’impression d’avoir les nerfs en boule. Je me soucie des gens autour de moi au détriment de mon propre bonheur. Je me sens pris dans un étau et je m’empêche de développer totalement mon potentiel. Je dois lâcher prise et ne plus m’entêter  à m’accrocher à de vieilles idées. Je dois m’ouvrir à la nouveauté, au changement.

Traiter les verrues

by 11 août 2017
Les verrues sont dues à des virus du groupe des Human papillomavirus (HPV) qui contaminent notre peau, le plus souvent par contact sur une petite plaie. On attrape souvent des verrues plantaires lorsqu’on marche nu pied à la piscine ou sur le sol d’un salle de sport. Les verrues peuvent cependant apparaître sur les pieds, sur le visage ou sur les mains.
Il existe de nombreux types de verrues :
  • myrmécie, ou grosse verrue plantaire
  • papillome verruqueux formant une « tétine » cornée sur la peau
  • verrue en mosaïque composée de plusieurs petites verrues
  • verrue plane fréquente sur le visage ou les mains…
Le traitement est donc différent selon le type de verrue. On estime que 70 % des verrues régressent spontanément en quelques années mais on souhaite souvent s’en débarrasser rapidement.
Les études scientifiques sur le traitement des verrues concordent sur l’efficacité de deux traitements :
  • la cryothérapie effectuée à l’azote liquide au cabinet médical (bien plus froide et efficace que les dispositifs vendus en pharmacie)
  • les préparations magistrales ordonnées par le médecin à base d’acide (salicylique notamment).
Un des remèdes naturel efficace : du vinaigre sur un morceau de coton scotché sur la verrue. On laisse agir plusieurs heures, on retire ensuite le coton, on gratte la peau devenu très blanche, et on réapplique un coton imbibé de vinaigre, jusqu’à disparition.
En énergétique, les praticiens utilisent souvent le « doigt de lumière » pour atteindre les racines de la verrue. En quelques jours, la verrue se creuse, se dessèche et disparaît.

Etude sur la boulimie

by 15 juillet 2017
La boulimie est une addiction. Elle fait partie des troubles du comportement alimentaire au même titre que l’anorexie, l’orthorexie ou encore l’hyperphagie. Elle se caractérise par un besoin irrationnel et incontrôlé d’ingurgiter une grande quantité de nourriture dans un laps de temps restreint et en dehors de toute notion de satisfaction gustative.
Selon une étude de l’American Psychological Association, sortie en juillet 2017 dans le Journal of Abnormal Psychology [Collins & al., 2017], les personnes atteintes de boulimie pourraient se servir de la nourriture pour contrer le stress. En effet, après un événement stressant, le cerveau des personnes atteintes de boulimie chasserait les pensées négatives grâce à la nourriture, contrairement à celui des personnes sans trouble alimentaire.
Les chercheurs et auteurs de l’étude ont mené deux expériences : Dans la première, dix femmes atteintes de boulimie et dix femmes sans trouble alimentaire ont mangé le même repas. Plus tard, elles ont été invitées à se pencher sur un problème de mathématiques impossible à résoudre, afin de leur faire ressentir du stress. Des images d’aliments riches leur ont ensuite été montrées. Pour finir, les volontaires ont dû évaluer leur niveau de stress et leur envie de nourriture.
 
Une co-auteure de l’étude explique que « Chaque personne a connu un stress accru suite au travail sur le problème mathématiques et chaque personne a signalé une diminution du stress après avoir vu les images d’aliments. Les participantes ont également précisé que les images de nourriture avaient stimulé leur envie de manger ».
 
Il s’avère que les cerveaux des femmes sans trouble alimentaire et ceux des femmes souffrant de boulimie ont réagi différemment : chez les premières, le flux sanguin vers une région du cerveau associée à l’auto-réflexion (le précuneus), a augmenté, tandis que chez les secondes, le flux sanguin vers cette région a baissé. Une diminution qui démontrerait l’existence, dans le cerveau, d’un mécanisme permettant de détourner une pensée négative vers quelque chose de plus concret, en l’occurrence la nourriture. Les chercheurs concluent « Binge eating in bulimia nervosa is often triggered by acute stress and serves as a distractor from aversive thoughts about the self », autrement dit, les personnes atteintes de boulimie pourraient ainsi utiliser la nourriture pour éviter le stress.
 
Dans certains ouvrages (à interpréter avec précaution), on peut lire que ce problème est d’ordre affectif, tout comme l’anorexie, à l’exception que celui qui le vit veut « bouffer sa mère ». La boulimie aurait un lien avec la peur d’être abandonné. En effet, cela se produit chez une personne qui a voulu se couper de sa mère mais qui, à un certain moment, n’en peut plus de s’en priver et tombe dans l’autre extrême, c’est à dire qu’elle nécessite sa présence…
Souvent, la personne souffrant de boulimie adore manger et son corps le fait bien ressentir en produisant une quantité élevée d’insuline, ce qui génère une sensation de faim très importante. C’est un processus dit « autocatalytique ». Le stress provoque une perte d’énergie. La personne cherche donc à compenser cette perte d’énergie par la nourriture. Il faut inviter la personne à compenser son niveau de stress par autre chose que la nourriture, c’est-à-dire focaliser son esprit sur un autre sujet, un autre source d’énergie ou de plaisir.
Les traitements sont souvent d’ordre psychologique. L’hypnothérapie peut constituer une aide précieuse. L’hypnose est un état de conscience modifié pendant lequel il est possible de développer des ressources nouvelles. Une à cinq séances d’une heure peuvent être nécessaires. Des études menées par [Pettinati & al., 1985] portant sur l’hypnotisabilité des patients boulimiques, démontre que les patients souffrant de boulimie possèdent des capacités pour l’hypnose et la dissociation largement supérieures aux autres patients.
Par exemple, Marck S. Carich, Ph. D., Illinois (USA) propose à ses patients un protocole de thérapie symbolique qui consiste à faire symboliser au patient un bouton de réglage qui permettrait de contrôler la durée et l’intensité du comportement. Dans le prolongement de cette idée, et sans nécessairement recourir à l’hypnose, il est possible de s’autoprogrammer, consciemment, à chaque fois que ce stress apparaît. Cela nécessite un travail sur soi et une réelle volonté.
 
La personne sujette à ces envies de nourriture est invitée à prendre du recul sur la situation, à identifier les moments où se produisent ces envies, à prendre conscience du déclencheur du stress et à se « reprogrammer ». Après avoir pris une grande inspiration, elle peut imaginer un bouton ou un réglage quelconque, qui permet de régler le comportement en question. Pour cela, elle doit tenter d’évaluer le niveau actuel avec une simple question : « A quel niveau cette envie se fait elle ressentir sur une échelle de 0 à 10 ? ». Une fois la réponse acquise, elle doit « prendre le contrôle » et décider de réduire un peu l’intensité, sans atteindre une sensation d’inconfort. Progressivement, le cerveau, qui se caractérise par sa plasticité, peut être reprogrammé.
 
La question de la boulimie est d’autant plus inquiétante que, selon une étude américaine de l’Université du Connecticut [Puhl & al.], menée sur 1800 personnes, les sujets qui ont subi des moqueries sur leur poids pendant l’adolescence ont près de deux fois plus de risque de devenir obèses et de prendre de mauvaises habitudes alimentaires et de suivre des régimes malsains. L’étude montre également qu’ils deviennent en plus grand nombre des mangeurs compulsifs, guidés par leurs émotions, surtout les jeunes femmes qui ont tendance à plus manger en situation de stress ou à se lancer dans des régimes restrictifs. Les camarades de classe ne sont pas les seuls en cause dans ces moqueries. Dans le cercle familial, les parents ou les proches devraient réfléchir à deux fois avant de faire des remarques ou des plaisanteries sur le poids, souligne l’étude. Là encore, les jeunes femmes sont les plus touchées par les jugements formulés par les membres de leur famille. Au total, 38% des adultes et 17% des adolescents sont obèses aux Etats-Unis. En France, l’obésité touche 14,5% des adultes (41 % des hommes et 25,3 % des femmes) et 3,5 % des enfants âgés de 3 à 17 ans.

 
Bibliographie :
[Collins & al., 2017] « The impact of acute stress on the neural processing of food cues in bulimia nervosa: Replication in two samples », , Collins, Brittany; Breithaupt, Lauren; McDowell, Jennifer E.; Miller, L. Stephen; Thompson, James; Fischer, Sarah, Journal of Abnormal Psychology, Vol 126(5), Jul 2017, 540-551
[Pettinati & al., 1985] Hypnotizability in Patients With Anorexia Nervosa and Bulimia, Helen M. Pettinati, PhD; Robert Lynn Horne, MD; Julia M. Staats, October 1985, Arch Gen Psychiatry. 1985;42(10):1014-1016. doi:10.1001/archpsyc. 1985.01790330094011
[Puhl & al.] Experiences of weight teasing in adolescence and weight-related outcomes in adulthood: A 15-year longitudinal study, Rebecca M. Puhl a,⁎, Melanie M. Wall b, Chen Chen b, S. Bryn Austin c, Marla E. Eisenberg d, Dianne Neumark-Sztainer, Preventive Medicine 100 (2017) 173–179.

Test des méridiens en kinésiologie

by 2 juillet 2017
Un chiropracteur américain, le Dr Goodheart, a, dans les années 1960, démontré l’interaction entre muscle, le méridien d’acupuncture et l’organe : le premier est en correspondance avec le deuxième, qui lui-même est lié à un organe précis. Dès sa mise au point, la kinésiologie a connu un énorme succès outre-Atlantique, et un peu plus discret dans l’Hexagone. Cette méthode est basée sur l’évaluation du tonus musculaire du patient, afin de permettre à la structure, la chimie et le psychisme de l’être de renouer le dialogue. C’est en quelque sorte la synthèse de l’énergétique chinoise et de la physiologie occidentale.
La kinésiologie est une approche systémique et intégrative. Elle considère l’homme comme un tout, à la fois structurel, chimique, énergétique et psychologique. La méthode utilise des techniques très simples mais dont l’efficacité s’explique par la précision des modalités d’application. L’outil de base pour détecter les perturbations est le test musculaire. L’outil pour la correction est l’acupressure. 
Lorsqu’on améliore la tonicité d’un muscle, on restaure aussi le courant d’énergie du méridien concerné et cela soulage également l’organe qui fait partie du système. Goodheart mis en lumière la relation entre le stress et le tonus musculaire par le test. Le stress est en effet une notion capitale en kinésiologie : c’est l’empreinte, au plus profond de notre être, des événements passés et/ou présents, et qui perturbe notre organisme et notre comportement. La kinésiologie aide à libérer ces stress. Cela peut s’appliquer à un enfant en difficulté scolaire par exemple. Le comportement peut ensuite changer du tout au tout lorsque le praticien a « débloqué » l’enfant. 
Plus tard, le Dr John Thie apporta de nouveaux éléments aux fondements de Goodheart, et proposa le « Touch for health » (ou « la santé par le toucher »), enrichi d’un concept primordial : l’interrelation entre les systèmes structurel, lymphatique, neuropsychologique, vasculaire, cérébro-spinal, nutritionnel, chimique et énergétique. La résolution d’une perturbation dans un système permet de résoudre d’autres problèmes dans chacun des systèmes. Chaque muscle est l’élément d’un ensemble composé d’un organe, d’un vaisseau lymphatique, d’un méridien d’acupuncture, d’une ou de plusieurs émotions, etc. En testant le muscle, on vérifie l’ensemble de ces aspects.
Le test musculaire va donc informer le praticien sur l’état de santé du patient et le guider sur la correction à apporter. Cette approche aide à identifier certaines causes anciennes d’un mal-être.

Lorsque l’on vérifie la tonicité d’un muscle, il peut répondre de deux façons : soit il résiste (il est « verrouillé »), ce qui veut dire qu’il n’y a pas de perturbation ; soit il montre une faiblesse (il est « déverrouillé »), ce qui traduit une insuffisance énergétique, témoin d’un stress. Le thérapeute apportera les corrections par massage des points réflexes neurolymphatiques (ferme), neurovasculaires (effleuré) ou par balayage avec la main du méridien correspondant.Le corps peut aussi montrer des excès énergétiques : ce sont les « points d’alarme », suivant un schéma de points d’acupuncture sur le corps vu de face. Le praticien vérifie en appuyant du doigt chaque point et en testant avec le muscle indicateur du patient (en général, le bras levé et tendu sur le côté) : s’il « déverrouille », cela indique un excès d’énergie, et il suffira de le masser pour relancer la circulation.

La kinésiologie se réfère aux douze méridiens principaux et aux deux méridiens médians (VC, VG). On a alors, au travers de l’évaluation de 14 muscles, une lecture énergétique de la personne. C’est en quelque sorte un bilan énergétique/émotionnel en interaction avec 14 méridiens, 5 éléments et les viscères correspondants.

Le test se réalise, patient allongé sur le dos, sur une table de soin. Le thérapeute est situé sur le côté du patient et teste à chaque fois les muscles à droite et à gauche :

  1. VC (vaisseau conception) : test du sus-épineux. Le patient qui avait les bras étendus le long de son corps cherche à lever le bras vers le ciel. Pression du thérapeute exercée au-dessus de la main gauche du patient. L’autre main du thérapeute appui sur l’épaule du patient, du même côté.
  2. VG (vaisseau gouverneur) : le patient place ses mains sous ses reins. On teste le grand rond (en montant les coudes, les mains toujours derrières les reins)
  3. E (Estomac) : bras levé, le thérapeute cherche à baisser le bras vers le sol en appuyant sur la main
  4. RP (Rate/Pancréas) : les bras allongés le long du corps, la paume de la main vers l’extérieur, on cherche à écarter le bras du corps.
  5. C (Cœur) : bras semi-plié, le patient résiste à la poussée du thérapeute qui se fait vers le haut sur le poignet.
  6. IG (intestin grêle) : on plie la jambe du patient à 90°. Le thérapeute exerce une pression sur la cuisse et sur la jambe.
  7. V (Vessie) : on demande au patient de tirer le haut du pied vers la tête (tendon tibia antérieur). Le thérapeute place une main sous le talon et tire sur le pied avec l’autre main, exerçant une pression vers le bas. Il est possible aussi de tester le péronier avec un mouvement rotatif.
  8. R (Rein) : test du psoas. Le patient lève la jambe droite, le thérapeute maintient la hanche gauche du patient bien plaquée sur la table et exerce une poussée sur le pied droit vers le sol, le patient résiste.
  9. MC (Maitre du Cœur) : poussée au niveau des deux malléoles. On ramène vers le centre.
  10. TR (Triple Réchauffeur) : test du petit rond. Le coude du patient est plaqué sur son corps, l’avant-bras sortit sur l’extérieur, il empêche le thérapeute d’emmener sa main vers le ventre (pression sur le poignet de l’extérieur vers l’intérieur).
  11. VB (Vésicule Biliaire) : le thérapeute appuie sur l’avant-bras gauche du patient vers le sol.
  12. F (Foi) : le thérapeute appuie sur l’avant-bras gauche du patient vers l’extérieur. La paume gauche du patient étant tournée vers l’extérieur.
  13. P (Poumon) : Test du grand dentelé. Aller chercher l’omoplate et exercer une pression sur le poignet vers les pieds (paume du patient orientée vers les pieds). Si l’omoplate bouge, c’est que le grand dentelé est faible.
  14. GI (Gros Intestin) : rotation de la jambe tendue vers l’intérieur. L’autre main du thérapeute stabilise le bassin (aile iliaque) du même côté sinon le corps va se décoller de la table.

Pied
Muscles de l'épaule

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