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Psychoénergétique

by 4 juin 2016

Notion de psychoénergétique

Selon Michel Odoul [dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi], chaque vertèbre possède un rôle de « palier de distribution » des données vibratoires en provenance du cerveau. Il y a communication entre le cerveau et les plans conscients et inconscients. Le cerveau transmet ses « consignes » à la moindre partie de notre corps par l’intermédiaire du système nerveux cérébrospinal et le système autonome ou neurovégétatif. En fonction du type de tension et de son intensité, un signal va se ressentir au niveau de la vertèbre « palier » qui correspond à l’évacuation de l’excès d’énergie. Cela peut se traduire par une contracture musculaire à proximité de la vertèbre en question. A termes, cela peut engendrer une arthrose localisée, une hernie discale ou autre dysfonctionnement organique.

 

Vertèbre

 

 

Palier de distribution

 

 

Symptômes courants

 

 

1ere cervicale

 

 

Tête, face, système sympathique

 

 

Maux de tête, insomnies, états dépressifs, vertiges

 

 

2eme cervicale

 

 

Yeux, ouïe, sinus, langue

 

 

Vertiges, problèmes oculaires ou auditifs, allergies

 

 

3eme cervicale

 

 

Face, oreilles, dents

 

 

Acné de la face, rougeurs, eczéma, douleurs dentaires

 

 

4eme cervicale

 

 

Nez, lèvres, bouche

 

 

Allergies (rhume des foins, herpès buccal, etc.)

 

 

5eme cervicale

 

 

Cou et gorge

 

 

Affections et douleurs à la gorge

 

 

6eme cervicale

 

 

Muscles du cou, épaules, haut des bras

 

 

Torticolis, douleurs des épaules

 

 

7eme cervicale

 

 

Epaules, coudes, petits doigts et annulaires

 

 

Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones

 

 

1ere dorsale

 

 

Avant-bras, mains, poignets, pouces, index, majeurs, port de tête

 

 

Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones

 

 

2eme dorsale

 

 

Système cardiaque, plexus cardiaque

 

 

Symptômes ou douleurs cardiaques

 

 

3eme dorsale

 

 

Système pulmonaire, seins

 

 

Affections pulmonaires, douleurs aux seins

 

 

4eme dorsale

 

 

Vésicule biliaire

 

 

Trouble de la vésicule, du moral, certaines migraines « vésiculaires » et affections cutanées

 

 

5eme dorsale

 

 

Système hématique, plexus solaire

 

 

Trouble du foie et de l’immunité, fragilité affective

 

 

6eme dorsale

 

 

Système digestif, estomac, plexus solaire

 

 

Troubles de la digestion, acidité gastrique, aérophagie

 

 

7eme dorsale

 

 

Rate-Pancréas

 

 

Diabète

 

 

8eme dorsale

 

 

Diaphragme

 

 

Hoquet, douleurs au plexus solaire

 

 

9eme dorsale

 

 

Glandes surrénales

 

 

Agressivité, réactivité, réactions allergiques

 

 

10eme dorsale

 

 

Reins

 

 

Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité

 

 

11eme dorsale

 

 

Reins

 

 

Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité

 

 

12eme dorsale

 

 

Intestin grêle, système lymphatique

 

 

Mauvaise assimilation, douleurs articulaires, gaz

 

 

1ere lombaire

 

 

Gros intestin

 

 

Constipation, colites, diarrhées

 

 

2eme lombaire

 

 

Abdomen, cuisses

 

 

Crampes, douleurs abdominales

 

 

3eme lombaire

 

 

Organes sexuels, genoux

 

 

Règles douloureuses, impuissance, cystites, douleurs aux genoux

 

 

4eme lombaire

 

 

Nerf sciatique, muscles lombaires

 

 

Sciatique, lombalgies, problème de miction

 

 

5eme lombaire

 

 

Nerf sciatique, bas des jambes

 

 

Crampes, bas des jambes lourds, douloureux, sciatiques

 

 

Sacrum et coccyx

 

 

Bassin, fessiers, colonne vertébrale

 

 

Problème de l’axe vertébral, sacro-iliaques, hémorroïdes

 

 

Michel Odoul explique que les os représentent notre structure et que notre système de croyance est lié à cette structure osseuse. Lorsqu’une croyance fondamentale est perturbée par le vécu de la personne, le corps nous envoie un message symbolique localisé.

La scoliose est un bon exemple de problématique structurelle. Elle touche les enfants pendant leur croissance et s’arrête après la puberté. La croissance d’un enfant se fait notamment par celle de la colonne vertébrale qui se développe entre deux axes qui sont le bassin et les épaules. Les épaules (axe yang du corps qui traduit l’« action ») sont la représentation du père. Les hanches (axe yin du corps qui traduit la « relation ») sont la représentation de la mère. Un enfant qui « refuse » inconsciemment le monde des adultes, qui est sujet à un stress mettant en question sa stabilité de vie ou qui se sent tiraillé entre ses représentations mentales différentes de ses parents, peut exprimer sa détresse avec une scoliose. Il fait bouger ses propres repères, la colonne continue sa croissance mais l’axe épaule-bassin se déforme. Un changement d’école, un déménagement sont typiquement des événements qui peuvent perturber un enfant. Dans ce cas, consulter un thérapeute spécialisé en orthobionomie peut constituer une bonne approche pour solutionner ce problème, en complément éventuel d’une approche plus « mécanique », basée sur le port d’un corset.

Le genou traduit une notion d’humilité, de souplesse intérieure. Il représente la « porte de l’acceptation » et la notion de lien avec autrui (je-nous). Une douleur au genou (outre une douleur provoquée par un accident), peut signifier une difficulté à plier, à accepter un événement : une émotion, un ressenti, une idée ou une mémoire en rapport avec notre relation au monde ne sont pas acceptés. Pour le genou droit, la tension sera en relation avec la symbolique yin (maternelle ou familiale) et inversement pour le genou gauche qui sera plutôt en relation avec la symbolique yang (par ex, difficulté relation avec le conjoint).

L’épaule représente les axes conceptuels profonds de notre capacité ou de notre volonté d’action et de maitrise. La capacité à agir, les préjugés appartiennent à la symbolique de l’épaule. Tout ce qui touche à nos désirs d’action sur quelque chose ou sur quelqu’un aura donc une relation somatique directe avec l’épaule. Les tensions que nous ressentons au niveau de l’épaule évoquent donc notre difficulté à agir, que nous ressentons des freins à nos désirs d’action, que nous nous sentons empêchés. Tout comme pour l’exemple précédent du genou, une douleur à l’épaule gauche (yang) sera plutôt en relation avec un problème « paternel ».

Dernier exemple, la peau est en lien avec capacité de « cicatrisation », elle a un rôle de protection, de barrière avec le monde extérieur. Les problèmes de peau (psoriasis, eczéma, mycoses, boutons divers…) peuvent traduire une difficulté de vécu avec le monde extérieur, une difficulté à accepter les événements de la vie.

Pour plus d’information sur ces notions de psycho-énergétique, je vous invite à consulter le livre de Michel Odoux ou à approfondir la symbolique corporelle analysée et expliquée par Annick de Souzenelle.

[L’orthobionomie est une méthode douce développée par le Dr Arthur Lincoln Pauls. Elle est dérivée de l’ostéopathie. Ce concept de travail éducatif agirait sur les tensions musculaires et viscérales, ainsi que sur les tensions psycho-émotives.]

La mise à la terre

by 6 mars 2016

Pieds dans l'herbeSource principale : « Connectez-vous à la Terre » de Clinton Ober, Stephen T.Sinatra et Martin Zucker, aux éditions VEGA (2013) ISBN : 978-285829-748-1.

Résumé : La mise à la terre, ou earthing, protège le circuit bioélectrique du corps des charges statiques et des interférences. Elle favorise la réception des électrons libres et des signaux électriques stabilisateurs ainsi que l’énergie de la Terre. Cela favorise l’élimination de certaines inflammations, favorise un bon sommeil, une meilleure récupération après l’effort, etc.

Nous sommes souvent coupés de notre liaison à la Terre, par des isolants : les matériaux des constructions modernes, les chaussures, etc. Cela semble avoir provoqué une augmentation des maladies chroniques (mais cela reste à démontrer). Lorsque les chaussures étaient fabriquées de cuir, ce phénomène ne se faisait pas particulièrement sentir car le cuir est conducteur lorsqu’il est humide.

En se reliant à la Terre, le corps revient à son état électrique normal, il s’imprègne d’électrons libres chargés négativement. Il atteint alors le même potentiel électrique que la Terre, ce qui lui permet de mieux s’autoréguler et s’autoguérir.

 Les bienfaits constatés :

  • Réduit fortement les inflammations
  • Diminue les douleurs chroniques et les migraines
  • Améliore le sommeil, dans certains cas
  • Accroit l’énergie
  • Diminue le stress et apaise le système nerveux
  • Normalise les rythmes biologiques du corps
  • Fluidifie le sang et améliore la tension artérielle et la circulation
  • Soulage les tensions musculaires
  • Diminue les symptômes hormonaux et menstruels.
  • Accroit la rapidité de guérison et de récupération après l’effort
  • Réduit la fatigue
  • Protège le corps des effets des champs électromagnétiques environnementaux

Selon William Rossi, podologue du Massachussetts, la plante des pieds est riche de plus de 20 terminaisons nerveuses par centimètre carré (source : article du footwear news, 1997). Il prône le retour à un contact direct avec le sol. D’ailleurs, dans les techniques chinoises, on cherche à s’enraciner et à établir un « échange » entre les pieds et la Terre via notamment le point yong quan (point du rein en acupuncture). David Wolf, grand défenseur de la communion avec la nature, critique l’invention de la chaussure moderne et prône également le retour à un contact avec la Terre. Matteo Tavera (1905-1970), viticulteur et arboriculteur narbonnais, dans son livre, « La Mission Sacrée, une hypothèse sur le droit à la vie et à la santé », conseille aussi de se reconnecter à la Terre. Le contact avec la terre, se fait naturellement par les pieds nus mais il peut bien entendu se faire avec n’importe quelle partie du corps.

Clinton Ober tente de démontrer, dans son livre, que nous tirons de l’énergie électrique par nos pieds sous forme d’électrons libres qui fluctuent à de nombreuses fréquences.

Se tester

La Terre fournit un voltage de référence, c’est-à-dire un potentiel de base ou potentiel zéro par rapport à tous les autres voltages mesurés. On mesure donc en réalité une différence de potentiel entre deux points, l’un d’eux étant la Terre. A l’aide d’un simple voltmètre, on peut mesurer sa tension induite. Un voltmètre mesure  les différences de potentiel électrique entre la Terre et un appareil électrique ou entre deux points dans un circuit électrique. Il suffit donc de brancher l’une des extrémités du voltmètre à la Terre (soit la broche de terre d’une prise de courant, soit à un simple piquet métallique planté dans la terre). L’autre extrémité sera tenue par un doigt par exemple. En fonction du lieu dans lequel on se trouve, la tension induite varie. Par exemple, lorsque vous vous dirigez vers une lampe non reliée à la Terre, le rayonnement électromagnétique généré va augmenter les charges électriques de votre corps, le voltmètre va donc mesurer une plus grande tension induite. Lorsque vous vous testez près d’une cloison murale dans laquelle passent des câbles électriques, votre tension induite va augmenter également. Ainsi, si vous dormez près d’une telle cloison, votre corps sera sous l’effet d’un rayonnement engendrant une tension induite, durant toute la durée de votre sommeil. Cette tension induite va générer une inflammation dans le corps et affaiblir vos capacités naturelles de régénération. Lorsque vous vous reliez à la Terre, votre corps n’a plus de charge électrique. La mise à la terre élimine toute accumulation non désirée de charge électrique.

La charge électrique de la Terre est en réalité toujours négative. La surface est remplie d’électrons libres qui sont capables de se déplacer et de réduire une charge positive.

Des études qui semblent confirmer un effet

Le docteur Ghaly a entrepris une étude qui fut publiée en 2004 dans le Journal of Alternance and Complementary Medicine. Il mesurait la sécrétion circadienne d’hydrocortisone sur des personnes avant et après qu’elles aient dormi, mises à la Terre. Cette « hormone du stress » augmente lorsque vous êtes anxieux ou stressé. Un taux constamment élevé provoque des troubles du sommeil, une hypertension, une réduction de la réponse immunitaire, etc. L’étude montrait  que la mise à la Terre durant le sommeil resynchronisait la sécrétion d’hydrocortisone. Les participants à cette étude ont effectivement constaté un endormissement plus rapide, un meilleur sommeil, une réduction du stress, des douleurs moins vives… Le docteur Ghaly découvrit également une augmentation de la mélatonine (hormone du sommeil) chez la plupart des participants.

D’autres études ont montré une relation entre les déséquilibres de la sécrétion d’hydrocortisone et les douleurs d’origine inflammatoire.

Des chercheurs de Harvard auraient mis en évidence la corrélation entre l’inflammation chronique et les maladies artérielles qui empêchent le sang, les nutriments et l’oxygène d’atteindre le cœur et le cerveau, ce qui entraine des crises cardiaques et des AVC. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la recherche a montré que 50% des crises cardiaques et des AVC se produisent chez des personnes qui ont un taux de cholestérol normal. Paul Ridker, chercheur et cardiologue à Harvard affirme qu’il faut considérer la maladie cardiaque comme une maladie inflammatoire, tout comme l’arthrite rhumatoïde. En outre, on sait à présent que les cellules adipeuses sont en réalité des foyers d’inflammation et pas de simples réserves pour produire de l’énergie.

Les radicaux libres sont des molécules chargés positivement. Ces molécules sont en lien avec le phénomène inflammatoire. Clint Ober pense que, lorsqu’on est relié à la Terre, les électrons libres entrent dans le circuit conducteur du corps et apaisent l’inflammation. L’inflammation cause des douleurs.

D’autres études sont référencées en bibliographie.

Clint Ober a fait des recoupements avec de nombreuses recherches scientifiques dont certaines sont résumées ci-dessous :

Une perturbation majeure de l’environnement aujourd’hui vient des champs électromagnétiques générés par les instruments électriques. En Amérique du Nord, le réseau électrique est à 60 Hz, en Europe, à 50 Hz. Les fils qui se trouvent à l’intérieur des cloisons produisant des champs électromagnétiques, même lorsque les appareils ne sont pas branchés. Notre corps réagit à cette perturbation électromagnétique. Certains individus y sont plus sensibles que d’autres. Lorsqu’on est relié à la Terre, on se « protège » de certains effets de ces champs électromagnétiques. Cela peut donc constituer une aide pour les électrosensibles.

Une étude a été publiée en 2005 dans European Biology and Bioelectromagnetics par Roger Applewhite, ingénieur en électricité. Il a montré que les électrons vont de la Terre vers le corps et viceversa lorsque le corps est relié à la Terre. Il a montré également que cette connexion à la Terre réduit fortement l’impact des champs électromagnétiques sur le corps (effet parapluie). Il présente les résultats d’une expérience de mise à la Terre de douze sujets grâce à des patchs conducteurs. Il en ressort une différence considérable du potentiel du champ électrique environnemental mesuré sur le corps à 3 endroits (poitrine, abdomen et cuisse) : environ divisé par 100, lorsque les sujets sont reliés à la Terre.

Des mesures effectuées avec un voltmètre dans les chambres des sujets ont montré une moyenne de 3,27 vols avant la mise à la terre. Une fois les corps mis à la Terre avec un surmatelas spécial, les tensions induites chutent à une moyenne de 0,005 volt.

Une autre étude intéressante fut menée en 2003 par les électrophysiologistes, Gaetan Chevalier et Kazuhito Mori à l’Institut de la Science Humaine de Californie. Ils ont étudié en double aveugle l’effet de la mise à la Terre sur les fonctions du système nerveux (cerveau et muscles). 58 adultes recevaient un patch adhésif placé sur la plante des pieds et relié à la Terre. Des électroencéphalogrammes enregistrent les signaux provenant du cerveau. Des électromyographes mesurent le voltage produit au niveau des muscles des épaules et des trapèzes. La lecture des résultats montre que la mise à la Terre influence fortement l’activité des muscles et du cerveau, même en 30 mn. Les données recueillies montrent également une forte diminution de l’activité du cerveau gauche, hémisphère associée à la pensée. La mise à la Terre semble rétablir un niveau de tension musculaire normal. L’étude fut publiée dans European Biology and Bioelectromagnetics. Une deuxième partie de l’étude, publiée en 2007 dans le journal Subtle Energy and Energy Medicine, a mis en évidence que les électrons qui remontent de la terre passeraient par des méridiens très conducteurs qui impliquent les reins et la vessie et la ligne principale point 1 du rein-vessie qui relie de nombreuses parties et organes du corps.

Une autre expérience intéressante menée en double aveugle par Karol et Pawel Sokal, respectivement, cardiologue et neurochirurgien en Pologne, a montré des changements statistiquement significatifs de la concentration des minéraux et des électrolytes dans le sérum sanguin, fer, calcium ionisé, phosphore inorganique, sodium, potassium et magnésium. L’étude fut publiée en 2011 dans « Journal of Alternative and Complementary Medicine ». Il pourrait y avoir également une influence de la mise à la Terre sur le métabolisme thyroïdien. Il semblerait qu’une nuit reliée à la Terre diminue déjà les principaux marqueurs d’ostéoporose et stipule la réponse immunitaire.

Gaetan Chevalier et James Oschman, PhD, pensent en outre, que le rythme jour/nuit de l’hydrocortisone est normalisé quand le sommeil est amélioré par la mise à la Terre. La production de mélatonine, hormone qui régule le sommeil, semble normalisée lorsqu’on dort relié à la Terre. La mélatonine est un antioxydant puissant. Ils conjecturent que cela pourrait avoir un impact sur des maladies neurodégénératives comme Alzheimer, Parkinson, etc. Cela mériterait d’être démontré scientifiquement.

Cette liaison à la Terre provoque une neutralisation des radicaux libres par les électrons en provenance de la Terre. On peut donc supposer que cela permettrait de lutter contre le vieillissement prématuré et réduire l’inflammation générale du corps.

Un cardiologue cité dans le livre de Clint Ober rapportait que d’après son expérience, ce qui importe le plus dans le traitement des maladies cardiovasculaires est la déficience en adénosine-triphosphate. Dans le processus de production de l’énergie cellulaire, il semble que l’énergie des électrons soit transférée à l’adénosine-triphosphate. Les chercheurs pensent que ces électrons énergisés sont en « état d’excitation ». En l’occurrence, les électrons fournis par la mise à la terre sont de ce type.

Sur l’hypertension artérielle : un rapport de l’OMS de 2007 prévoit une augmentation de 60% d’ici 2025. L’hypertension fait courir un risque accru de cécité, de lésion des reins, d’augmentation de volume de cœur, de crise cardiaque et ou d’AVC. Certains chercheurs pensent aujourd’hui que la cause la plus importante repose sur le stress oxydatif. Autrement dit, il y aurait une inflammation et des radicaux libres qui érodent les parois sensibles des vaisseaux sanguins constitués de cellules endothéliales. Il semblerait que la mise à la terre calme l’activité des radicaux libres, ce qui expliquerait la diminution de l’inflammation. Elle contribuerait donc à faire baisser la tension.

Clint Ober publie des photos de sangs prises au microscope avant et après la mise à la terre. Il semblerait que la mise à la terre provoque une diminution des globules rouges impliqués dans le processus d’agglutination et de coagulation. Il en déduit donc que la mise à la terre contribuerait donc à baisser le risque de crise cardiaque ou d’AVC. Une explication possible serait liée au « potentiel zêta » qui est en rapport avec le degré de charge négative à la surface d’un globule rouge. Un sang qui a un potentiel zêta bas a plus tendance à être visqueux et des caillots de sang ont donc plus de chance de se former. Une étude sur 10 personnes menée par Gaetan Chevalier, PhD, électrophysiologiste en Californie a montré, après analyse du sang d’un échantillon de personnes mises à la terre durant 2H, que le potentiel zêta avait bondit de 270%.

En résumé, la mise à la Terre provoquerait une amélioration substantielle du fonctionnement du système cardiovasculaire, du système respiratoire et du système nerveux.

Témoignages

Clint Ober propose de nombreux témoignages de patients qu’il a mis à la Terre et qui reconnaissent une amélioration certaine de leurs symptômes. Evidemment, lorsqu’un auteur veut servir son propos, il prend évidemment soin de sélectionner les différents témoignages. Cependant, il présente des photographies thermiques des effets de la mise à la Terre sur des patients qui sont plutôt convaincantes. Il reste à démontrer sur un panel plus important de sujets que les effets sont reproductibles.

Parmi les témoignages prônant la mise à la terre, certains reportent une amélioration substantielle des douleurs liées à la sclérose en plaque.

D’autres signalent une amélioration de leur sommeil.

Les sportifs disent qu’ils récupèrent plus rapidement de leurs efforts musculaires.

Certains annoncent que leur psoriasis ou leur eczéma a disparu.

Des masseurs professionnels déclarent pratiquer pieds nus pour se mettre à la terre tout en reliant également leurs patients par le contact des mains.

Certains témoignages reportent aussi des arrêts de ronflement la nuit, grâce à un surmatelas de mise à la terre…

Certains ont vu leurs difficultés respiratoires soulagées (emphysème, bronchite…) – en effet, outre la concentration de pollution chimique dans les villes, les poumons, sensibles à l’électricité, respirent plus de particules d’air chargées positivement, surtout en haut d’immeubles. Cela créé plus de stress oxydatif et de radicaux libres. Les poumons sont donc en manque d’électrons. 

D’autres signalent une diminution des désagréments causés par les allergies au pollen ou à certains aliments

L’arthrite semblerait se montrer moins douloureuse grâce à la mise à la terre, notamment sa forme la plus sévère : la polyarthrite rhumatoïde. En trois à quatre semaines, les patients déclarent que ses douleurs ou enflures disparaissent. Parmi les différents témoignages, Clint Ober cite notamment un professeur de neurophysiologie qui était atteint de polyarthrite rhumatoïde et qui constatait que la mise à la terre a réduit considérablement ses douleurs.

Concernant les douleurs dorsales, une infirmière qui en souffrait au quotidien, témoigne qu’en quatre jours, elle remarquait une nette différence. D’autres témoignages rejoignent le précédent.

La fibromyalgie, dont les symptômes principaux sont une douleur chronique sur tout le corps, une fatigue importante et des troubles du sommeil semble également être soulagée par la mise à la terre.

La fatigue due au décalage horaire est également améliorée.

La sciatique est une douleur causée par la compression des nerfs qui partent du bas de la colonne vertébrale et forment le nerf principal de la jambe – le nerf sciatique. En général, les patients souffrent de douleurs dans le bas du dos et dans la fesse ainsi que des fourmillements et engourdissements dans les extrémités inférieures. Etant également sur un phénomène inflammatoire, la douleur peut être soulagée par une mise à la terre.

Clint Ober rapporte enfin un témoignage sur une amélioration notable des varices chez des patients, en six semaines.

Certaines personnes ont déclarés que la mise à la terre avait favorisé leur perte de poids (peut-être en liaison avec la normalisation du taux d’hydrocortisone qui diminue le stress).

Des femmes ont signalé une diminution des douleurs prémenstruelles. Une chercheuse de San Diego, qui souffrait depuis plus de 30 ans de douleurs prémenstruelles, de crampes, de fatigues, d’insomnies, de prise de poids, etc. a constaté qu’en un mois de mise à la terre, ces douleurs avaient disparues. Elle a pu se passer de somnifères, de diurétiques, d’anti-inflammatoires et d’autres médicaments. Elle a même constaté une disparition de son ostéopénie (densité osseuse au-dessous de la normale qui peut conduire à l’ostéoporose).

Des sportives de haut-niveau rapportent une amélioration de la régularité des règles ou de l’aménorrhée (absence de règle)- symptômes assez classiques chez les sportives.

Des fumeurs ont constaté que la mise à la terre a contribué à faciliter l’arrêt du tabac.

Une femme qui n’arrivait pas à tomber enceinte a vu son rêve se réaliser en mois d’un mois après la mise à la terre de son lit.

Des sportifs blessés ont constaté, photos à l’appui que la mise à la terre a considérablement accéléré la guérison de la blessure. Les tissus se réparent plus rapidement.

Un professeur du Tennessee, physiologiste et haltérophile, a déclaré que la mise à la terre lui a permis de progresser énormément dans son activité sportive.

Des propriétaires d’animaux mis à la terre ont constaté une amélioration des signes de douleurs, de l’endurance et de la souplesse générale. La guérison, suite à blessure se fait plus rapidement.

En synthèse, il semble que la mise à la terre, sous quelque forme qu’elle soit, calme les inflammations. Puisque celles-ci sont impliquées dans de nombreuses maladies de notre siècle, il peut être intéressant de se forger sa propre expérience : marcher plus souvent pieds nus ou se relier à la Terre durant le sommeil par un drap ou un surmatelas spécial.

 

Bibliographie :

  • Sleep disturbance and depression recurrence in community-dwelling older adults : a prospective study, Cho HJ, Lavretsky H, Ilmstead R et al., American Journal of Psychiatry 2008, 165(21) : 1543-1550.
  • The biologic effects of grounding the human body during sleep as measured by cortisol levels and subjectivs reporting of sleep, pain and stress, Glady M and Teplitz D., Journal of Alterntive and Complementary Medicine 2004, 10(5) : 767-776.
  • The effectiveness of a conductive patch and a conductive bed pad in reducing induced human body voltage via application of earth ground, Applewhite R., European Biology and Bioelectromagnetics, 2005, 1 :23-40.
  • Pilot study on the effect of grounding on delayed onset muscle soreness, Brawn R, Chevalier G, Hill M., Journal of Alternative and Complementary Medicine, April 2010.
  • The effect of earthing (grounding) on human physiology, Chevalier G, Mori K, Oschman JL, Europen Biology and Bioelectromagnetics, January 31, 2006 ; 600-621.
  • The effect of earthing on human physiology (part II) : electrodermal measurements, Chevalier G, Mori K, Subtel Energy and Energy Medicine, 2007 :18(3); 11-34.
  • Changes in pulse rate, respiratory rate, blood oxygenation, perfusion index, skin conductance and their variability induced during and after grounding human subjects for forty minutes, Chevalier G, Journal of Alternative and Complementary Medicine, January 2010.
  • Can electrons act as antioxydants ? a review and commentary, Oschman JL, Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2007 ; 13(9) : 955-967.
  • Measuring electrical and mechanical properties of red blood cells with double optical tweezers, Fontes A, Fernandes Hp et al., Journal of Biomedical Optics, 2008 ;13(1) :014001.

Liens :

Equipements blindés DANELL

by 25 octobre 2015

Bloc DANELL

Lorsqu’on veut se protéger des champs électromagnétiques dans l’habitat, on peine à trouver des fabricants. Personnellement, j’utilise des gaines et câbles blindés de chez Flex-a-Ray pour l’installation électrique et lorsque c’est nécessaire, j’utilise des rallonges et multiprises DANELL. Je souhaitais dans cet article présenter un produit de ce fabricant. Il s’agit d’un bloc blindé de 4 prises (réf. 4 41-6700).

Comme toujours, c’est cher ! il faut compter 50 € pour se procurer un tel produit. On se dit, pour un bloc multiprises, je vais chez Casto-Brico-Merlin et j’en achète un pour quelques euros… Comparons ce qui est comparable. Les blocs traditionnels ne sont absolument pas blindés et leur conception fait appel systématiquement à des matériaux bons marchés. Chez DANELL, petit fabricant allemand, on est incontestablement dans la qualité.

L’efficacité du blindage a été vérifiée et mesurée d’après les normes TCO’99, Band I (MPR II, DIN prEN 50279) et les valeurs de mesure sont largement inférieures à ces préconisations.

Le bloc est en profilé aluminium, et non en plastique, ce qui permet encore un meilleur blindage. Le câble de 2 mètres est blindé, les trois fils de 1,0 mm2 (phase, neutre et terre) sont enveloppés d’un feuillet métallique, qui, mis à la terre, supprime les champs électriques. Ces fils sont également vrillés sur eux-mêmes 15 fois au mètre pour atténuer très fortement les champs magnétiques. Rien de bien innovant en soit, puisqu’on utilise déjà ces deux techniques pour les câbles de réseaux informatiques (FTP, F/FTP et S/FTP). Sur ce bloc, la fiche de branchement est également blindée.

L’interrupteur est bipolaire, c’est à dire qu’il coupe à la fois la phase et le neutre. Cela permet de complètement la pollution électromagnétique. Il est équipé de protection enfant. Charge électrique max de 10A (d’après IEC 884) et une tension de 250V/50Hz. Certifié aux normes VDE et CE. Dimensions : L317xl52xH45mm (sans le câble). Vous noterez qu’il n’y a pas de broches de terre sur aucune des 4 prises car c’est l’ensemble qui est à la terre.

Test d’un surmatelas de mise à la terre

by 25 octobre 2015

Comme je suis toujours curieux des nouveautés concernant la santé et le bien-être, j’ai testé un surmatelas Es-Prävent. Ce surmatelas se place sur le matelas, sous l’alaise et le drap-housse. Aucun contact corporel n’est nécessaire contrairement à la technologie Earthing des produits américains. (draps, demi draps, draps housse, plaid, drap cocon…). En effet, la technologie Earthing draine votre charge électrique corporelle par contact tandis que le surmatelas Es-Prävent vous protège par isolement. Il convient pour les matelas à mémoire de forme. A l’extrémité du surmatelas, une simple broche reliée à un fil, lequel se termine par une prise que vous branchez sur une prise de terre.

Selon les données du fabricant allemand, cet équipement vous permet de dormir à l’abri de l’électrosmog et de protéger la glande pinéale pour une bonne production de mélatonine. Une fois connecté à la terre, sa présence active génère un champ exempt de pollutions électromagnétiques de toutes natures (électriques, hautes fréquences, telluriques et géopathogènes telles que source, faille ou perturbation du réseau Hartmann sous votre lit).

Ce surmatelas est certifié par l’IGEF (Société internationale de recherche sur la pollution électromagnétique IGEF Ltd.) qui ne semble être qu’une association non officielle et reconnue que des fabricants de produits « anti-ondes ». Ce surmatelas existe en 4 tailles : 80×200 cm / 90×190 cm / 140×190 cm / 160×200 et est fourni avec cordon et prise. Il est composé de coton et de carbone conducteur.

Comme tous les produits de santé (médecine conventionnelle comme médecine alternative), il faut casser sa tirelire pour s’équiper.

Sur la partie « bonne production de mélatonine », il m’est impossible de vous le certifier, n’ayant pas les outils pour cela, ni les compétences. Sur la partie « réduction de l’exposition aux ondes géopathogènes », on ne peut que le tester sur le plan « sensible », sans qu’aucun appareil existant ne puisse le confirmer. En revanche, sur la partie « réduction de la tension induite », je peux tester avec mes équipements. Je sors donc mon testeur de courant. Personnellement, j’utilise le Digitech QM1524. Au lieu de brancher les fiches classiques rouge et noire, j’opte pour la rallonge spirale qui permet de tester sa tension à partir de son doigt et un long fil qui permet de brancher directement sur la fiche de terre d’une prise de courant standard. C’est simplement plus commode. Ce testeur est un appareil de mesure qui permet de mettre en évidence la tension induite au niveau du corps par les champs électriques ambiants. Il permet donc de connaître l’impact réel de l’environnement électrique sur le corps humain. Le testeur mesure la différence de charge entre la terre d’un côté, et votre charge corporelle de l’autre. Le résultat indique la mesure du stress basse fréquence que vous subissez dans un environnement donné (lit, poste de travail informatique, etc.).



Tapis de mise à la terre

Un article a déjà été publié sur les recommandations de champs électriques dans l’habitat. Pour rappel, les recommandations sur la valeur de la tension induite au regard de l’habitat sain exprimée en millivolts (mV) :

  • <10 mV = pas d’anomalie
  • 10 – 100 mV = faible anomalie
  • 100 – 1000 mV = forte anomalie
  • > 1000 mV=1 V = anomalie extrême

Je teste au préalable la qualité de ma prise de terre avec un Catohm DT300, j’obtiens 20 ohms. Rien d’étonnant.

Mes contraintes d’espace me contraignent à utiliser une rallonge. J’utilise le bloc multiprise blindé DANELL pour minimiser les perturbations électromagnétiques.

Résultat de la mesure : en ce qui me concerne, passant pas mal de temps à proximité des ordinateurs, je mesure ma tension induite, sans contact avec le surmatelas, à environ 0,7V, ce qui est déjà important. Je m’allonge sur le surmatelas et je mesure 0,069V, soit une tension induite divisée par 10.

J’ai renouvelé ultérieurement le protocole de test dans un autre contexte : Mesures réalisées allongé sur un lit (juste un sommier métallique avec lattes bois sur pieds en bois) :

Individu n°1 :

sans surmatelas : 1,95V
avec surmatelas mais non relié à la terre : 2,4V
avec surmatelas relié à la terre : 0,1V
Individu n°2 :

sans surmatelas : 1,87V
avec surmatelas mais non relié à la terre : 2,4V
avec surmatelas relié à la terre : 0,06V
On peut donc en déduire que cela fonctionne bien, au moins sur la partie « tension induite ». Attention cependant, les mesures montrent que, si vous installez ce surmatelas, il faut le brancher en permanence sur la terre car s’il n’est pas branché, il semble qu’on obtienne l’effet inverse, la tension induite semble augmenter. Sans mise à la terre, le surmatelas doit probablement se comporter comme une antenne et capte différentes fréquences de l’environnement, ce qui génère au contraire de l’électricité…

Pour prolonger cette expérience, j’ai testé un tapis de mise à la terre. On le place sous les pieds ou sous le clavier de l’ordinateur. Le contact direct permet de relier son corps à la terre et de ne plus subir la tension induite provoquée par la présence proche d’un ordinateur. J’ai conduit les mêmes tests avec le voltmètre. C’est également efficace.

D’après le livre « Connectez-vous à la Terre », que vous retrouverez dans la bibliographie, se mettre à la terre favorisait le bon sommeil, réduirait les inflammations corporelles, diminuerait les tensions corporelles (dos, articulations…). Une synthèse de ce livre est accessible ici.

Bilan après quelques semaines d’utilisation : je n’ai pas constaté de réduction sensible d’un phénomène inflammatoire mais je reconnais que mon sommeil est un peu plus profond. C’est un début.

Bilan après quelques mois d’utilisation : certes, la mesure physique a permis de constater que le corps est à quasiment 0 volt durant la nuit mais dans la pratique, ma vie n’a pas changé.

Cuisson à la vapeur douce

by 25 juillet 2015

VitaliseurLe type de cuisson des aliments fait beaucoup débat aujourd’hui (à la vapeur, au four…). Tous les articles de journaux ne sont pas écrits en s’appuyant sur des vérités scientifiques. Faisons un point rapide sur la question.

Pour cuire dans des conditions optimales, l’aliment doit garder sa texture et sa tenue, ses vitamines, minéraux et oligo-éléments. Il est préférable d’éviter de dépasser le seuil de 95°C à cœur de l’aliment. La cuisson doit détruire les enzymes, les bactéries, éliminer les produits toxiques de surface comme les pesticides, tout en préservant la texture, les éléments nutritifs et le goût. Les effets ne sont pas du tout les mêmes selon qu’on utilise l’eau, la vapeur, l’ huile, ou le four. D’un point de vue scientifique, le facteur temps et le taux d’humidité lors de la cuisson est plus important que le facteur température.

Selon le professeur Marc Henry, dès lors qu’on déracine un aliment naturel ou qu’on le cueille, les enzymes qu’il contient et qui lui permettaient de mûrir, commencent à le détruire. C’est un processus naturel de destruction. « Les enzymes n’ont en elles-mêmes aucun intérêt nutritif et sont même plutôt nuisibles, car ce sont elles qui favorisent la perte des qualités nutritives lors du stockage en fonction des conditions d’humidité ou d’oxygénation. Par exemple, l’acide ascorbique oxydase AAO est responsable de la transformation de l’acide ascorbique en acide déhydroascorbique, DHAA lorsqu’on monte en température. Si on place l’aliment directement à une température qui permette de le saisir, il y aura plus de vitamine C après cuisson, car on inactive l’AAO. A noter qu’en l’absence d’AAO, la vitamine C est relativement stable thermiquement et ne se dégrade pas avant 220°C. Ceci est valable pour les autres vitamines. Ce n’est donc pas la température en elle-même qui entraîne une dégradation des vitamines, mais plutôt l’action conjuguée des enzymes, de l’augmentation progressive de la température, de la quantité d’oxygène disponible et du taux important d’humidité. »

Concernant la cuisson à la chaleur intense, les grillades au barbecue, notamment, entraînent le brunissement de l’aliment et la formation de molécules toxiques comme la réaction de Maillard, qui est connue comme cancérigène impliquant graisses et sucres. Quand on va plus loin encore dans le processus de cuisson, on se trouve des goudrons comme les benzopyrènes et les méthylcholantrènes qui, associés, sont fortement cancérigènes. On évitera donc ce type de cuisson régulièrement. On peut néanmoins se faire plaisir et s’autoriser une grillade occasionnelle l’été.

Quant à la cuisson au four, on préférera les fours à chaleur tournante qui permettent une meilleure répartition de la chaleur. Cependant, au four, les aliments doivent cuire plus longtemps pour être cuits suffisamment et les éléments nutritifs vont se dégrader.

La cuisson à la poele sera aussi très dépendante de la chaleur générée. En général, on cherche à saisir l’aliment donc on se retrouve avec les méfaits de la cuisson à la chaleur intense, décrits ci-dessus. 

La cuisson à la casserole et à l’eau bouillante reste un bon mode de cuisson. Il faut veiller à plonger les aliments que lorsque l’eau bout à gros bouillons et pas avant. Grâce à cette règle les enzymes contenues dans l’aliment perdent leur activité de destruction et l’aliment est mieux préservé. Si possible on découpera les aliments en petits morceaux pour que la cuisson soit plus homogène. 

La cuisson à la vapeur reste le meilleur moyen de cuire les aliments. Mais pas n’importe quelle cuisson à la vapeur. Il faut cuisiner à la vapeur douce, sans pression. En effet, lors d’une cuisson à la vapeur sous pression, la vapeur monte progressivement passant du froid à la température où les enzymes sont activées et détruisent les principes nutritifs de l’aliment. La température peut ensuite dépasser 140° ce qui détériore, selon la dureté de la fibre, la structure du produit. Le temps que la soupape se mette en rotation et refroidisse légèrement, les enzymes et les vitamines hydrosolubles sont détruites. La cuisson à la vapeur sous pression n’est donc pas optimale. Un appareil de cuisson à la vapeur douce est donc un équipement à posséder dans sa cuisine. Il cuit ainsi les aliments sans les dessécher et conserve tous leurs éléments nutritifs. dans un appareil comme le vitaliseur, les mauvaises graisses, toxines et pesticides sont éliminés en tombant dans l’eau de cuisson.

Restons vigilant également sur la qualité des aliments que l’on achète. Bien entendu, préférer des aliments locaux bio car la cuisson ne permet pas de détruire les métaux lourds en provenance de la contamination environnementale.

Produits laitiers

by 28 juin 2015

Verre et bouteille de laitOn peut lire dans la presse ou entendre sur les ondes beaucoup de choses contradictoires sur les produits laitiers. Vous vous souvenez probablement du slogan « les produits laitiers sont nos amis pour la vie » ? Selon les sources officielles et l’industrie agroalimentaire, ils seraient très favorables à notre bon développement et à notre santé. Pourtant, la plupart des adultes ne digèrent pas le lait et il existe de nombreuses régions du monde dans lesquelles les habitants ne consomment pas du tout de lait, ce qui ne les empêche pas de demeurer en excellent santé et de vivre plus longtemps que nous. Le journaliste Thierry Souccard dresse un bilan peu flatteur de cette surconsommation de lait dans son ouvrage « Lait, mensonges et propagande ». Préfacé par le Pr. Henri Joyeux, ce livre dénonce les lobbies et les contrevérités avancées par l’industrie laitières depuis de nombreuses années. Il présente les réels effets du lait sur la santé, études scientifiques à l’appui. Il remonte aux faits historiques (Angleterre, France, USA…) qui ont contribués à promouvoir cette industrie, comme la distribution au cours de la première guerre mondiale de produits laitiers en conserves pour les soldats ou la circulaire de Pierre Mendès-France qui a institué la distribution de lait et de sucre dans les établissements scolaire à partir du premier janvier 1955. Il retrace ensuite la toute-puissance du marketing, venue alors renforcer l’effet de ces campagnes. Les industriels savent qu’instaurer des habitudes alimentaires à des enfants est hautement profitable puisqu’elles perdureront en général tout au long de leur vie d’adulte.

Je laisse le soin aux lecteurs de réagir dans le forum.

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