Blog – Left Sidebar

Ondes Electromagnétiques

by 2 février 2014

Il est courant de parler d’ondes électromagnétiques dans les thérapies quantiques. Il me semblait utile de faire un petit rappel des bases scientifiques.

Il existe deux grands types d’ondes en physique : l’onde mécanique et l’onde électromagnétique.

Il existe des types d’ondes électromagnétiques très différents : leur fréquence, leur création, leurs effets, etc., ne se ressemblent pas. On sait de quel type est une onde en connaissant seulement sa fréquence ou sa longueur d’onde.

Pour caractériser une onde, on doit connaître son amplitude et sa fréquence :

Fréquence et amplitude

Le spectre électromagnétique a été découpé en plusieurs morceaux, et chacun d’entre eux correspond à un type d’onde particulier.

Principe des ondes mécaniques

Une onde mécanique est le déplacement d’une perturbation mécanique (secousse, vibration, etc.) dans la matière. Des exemples bien connus d’ondes mécaniques sont : le son, les tremblements de, terre, les vagues… Ces ondes mécaniques ne peuvent se propager que sur un support physique : la matière : l’air, le sol, l’eau, etc. Ainsi, le son ne se propage pas dans l’espace et on ne peut entendre un téléphone portable sonner sous une cloche à vide.

Principe des ondes électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques, quant à elles, peuvent se déplacer dans le vide : c’est ainsi que l’on reçoit sur Terre la lumière du Soleil et que les astronautes en mission dans l’espace peuvent communiquer avec la Terre. Elles se propagent au travers de la plupart des matières : par exemple, on aperçoit bien le soleil à travers une vitre.

Notion de champ

Il existe en physique des champs : cela désigne une partie de l’espace dont chaque point possède une propriété que l’on étudie. Par exemple, le champ de pesanteur terrestre est l’ensemble de l’espace où la Terre exerce une influence gravitationnelle : chaque point de cet espace est attiré par la force de pesanteur produite par la Terre. On peut définir de tels champs pour toutes les forces qui agissent à distance, et notamment les forces de type électromagnétique comme le magnétisme : on aura par exemple un champ magnétique tout autour d’un aimant, parce que chaque point de l’espace est soumis à la force produite par cet aimant. Lorsque l’on s’intéresse aux champs électrique et magnétique en même temps, on parle de champ électromagnétique.

Une onde électromagnétique est une vibration de ce champ électromagnétique. La modification de la valeur du champ électrique en un point entraîne celle du champ magnétique associé autour de ce point. Cette modification du champ magnétique entraîne à son tour une modification du champ électrique tout autour, etc. On peut considérer que l’onde électromagnétique, en modifiant la valeur des champs électrique et magnétique, « crée » en quelque sorte son support : en effet, même s’il n’existait pas, par exemple, de champ magnétique à un endroit, l’arrivée d’une onde électromagnétique va en créer un, à cause de la variation du champ électrique. Finalement, les champs électrique et magnétique « vibrent » (changent de valeur alternativement puis reviennent à leur valeur de départ) ensemble et l’énergie utilisée pour créer la première variation du champ électromagnétique est transportée à chaque variation successive.

Une onde électromagnétique est donc la propagation d’un signal (les variations) grâce à un champ électrique et un champ magnétique qui vibrent ensemble.

Plus formellement, l’onde électromagnétique est un modèle utilisé pour représenter les rayonnements électromagnétiques. Elle est associée à la notion de photon.

On doit distinguer le rayonnement électromagnétique, qui est le phénomène étudié, et l’onde électromagnétique, qui est une des représentations du phénomène.

Caractéristiques des ondes électromagnétiques

Nous pouvons définir toute onde électromagnétique comme étant l’oscillation, sur deux plans perpendiculaires, d’un champ électrique et d’un champ magnétique qui se propagent ensembles à la vitesse dite de la lumière (dans le vide).

Elles n’ont pas de support matériel – elles se propagent donc en l’absence de matière.

Ondes EM

La propagation d’une variation du champ électrique sera notée Vecteur E. Elle est associée à une variation d’un champ magnétique notée Vecteur B. Les normes des champs et sont reliées entre elles par :

Les vecteurs sont perpendiculaires entre eux et forment un trièdre direct .

Ondes sur axe

Comme toutes les ondes, une onde électromagnétique peut s’analyser en utilisant l’analyse spectrale ; on peut décomposer l’onde en ondes dites « monochromatiques ».

Une onde électromagnétique monochromatique peut se modéliser par un dipôle électrostatique vibrant. Les variations des champs électriques et magnétiques sont liées par les équations de Maxwell, on peut donc représenter l’onde par un seul de ces champs, en général le champ électrique. On peut alors écrire l’équation générale d’une onde plane monochromatique :

Avec ω la pulsation, qui vaut . La longueur d’onde est notée λ.

 est le vecteur position du point considéré. est le vecteur d’onde.

Φ est la phase à l’origine.

On utilise aussi fréquemment la forme complexe :   On obtiendra alors les grandeurs physiques, réelles, en prenant la partie réelle de cette forme complexe.

Energies transportées par les ondes électromagnétiques

Toutes les ondes sont des déplacements d’énergie. La différence fondamentale entre les ondes électromagnétiques et mécaniques tient dans le type de déplacement adopté par cette énergie. Les ondes mécaniques mettent en mouvement leur support (les vagues agitent le liquide et les tremblements de terre secouent le sol) et l’énergie est transmise par ce mouvement.

La densité d’énergie transportée par une onde électromagnétique sinusoïdale est :

L’intensité moyenne (flux de puissance) associée à l’onde est :

Permittivité du vide : ε0 = 8,84 10-12   SI (système international)

Perméabilité du vide : μ0=1,26 10-6 SI

Vitesse de propagation C : C=(1/ε0. μ0)1/2 = 3 .108 m/s

Vitesse de propagation des ondes électromagnétiques

La vitesse de propagation de l’onde EM dépend du milieu. Si on note n l’indice de réfraction du milieu, la vitesse de propagation s’écrit : v = C/n.

Exemple d’indice de réfraction :

Vide n=1
Air n=1,00029
CO2 (gaz) n=1,00045
Eau n=1,33
Verre n=1,5 à 1,7

On remplacera alors ε0 par ε=ε0. εr et μ0 par μ=μ0. μr où er et μr sont les permittivité et perméabilité relatives du milieu.

Autre notation avec C, la vitesse de la lumière dans le vide, f, la fréquence (en Hz) et λ, la longueur d’onde en mètres.

Atténuation

Au fur et à mesure qu’une onde électromagnétique s’éloigne de sa source, son amplitude diminue. Cette décroissance est due à la dispersion spatiale. Par exemple, pour une source de lumière, il faut concentrer au maximum son faisceau au départ pour augmenter la portée.

On peut quantifier cela facilement avec E = Densité de puissance du flux, P = Puissance en W et d = distance.

Densité de puissance

On pourra définir un nouveau terme appelé « Atténuation de parcours en espace libre » par :

Path loss (perte de parcours) en dB, d = distance en mètres et l = longueur d’onde en mètres.

PathLoss

Le rayonnement électromagnétique

Ce qui différencie tel ou tel domaine du spectre électromagnétique est la fréquence d’oscillation des deux champs magnétique et électrique.

La lumière n’est qu’un petit domaine du spectre électromagnétique. La lumière est un rayonnement électromagnétique qui peut être modélisé par une onde électromagnétique (comportement ondulatoire) ou un ensemble de photons (comportement corpusculaire). Dans le premier cas, l’onde électromagnétique se décompose en un champ électrique et un champ magnétique. D’après la théorie ondulatoire de la lumière, tout rayonnement peut alors être considéré comme la superposition d’ondes planes monochromatiques caractérisées par leurs longueurs d’onde et leurs fréquences. La notion d’onde électromagnétique est complémentaire de celle du photon, une particule sans masse et sans charge électrique, qui est associé à une radiation électromagnétique monochromatique.

Nous entendons plus couramment parler de longueur d’onde qui est simplement le rapport de la vitesse de la lumière sur cette fréquence d’oscillation. La vitesse de la lumière, et donc la vitesse de toute onde électromagnétique, dans le vide, est une constante universelle.

Spectre

Représentation du spectre électromagnétique et des longueurs d’onde associées

Dans la partie haute du schéma ci-dessus est détaillée la partie du spectre perçue par l’œil humain.

Spectre des ondes électromagnétiques

Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique selon ses différentes composantes en termes de fréquence (u), de longueur d’onde (λ) et d’énergie des photons (E). La figure ci-dessus montre une représentation de ce spectre en fonction de la longueur d’onde. Les trois grandeurs sont liées deux à deux par la constante de Planck (h=6.62617.10-34 J.s) et la vitesse de la lumière dans le vide (c=299792458 m.s-1) : E= h.c / λ

Si on veut étudier la gamme de longueurs d’onde qui s’étend du visible (0.30 à 1.30 µm) au proche infrarouge (1.30 µm à 2.50 µm) : En termes de fréquence, elle se situe autour de 108 MHz et est donc difficile à mesurer par les instruments actuels. Pour quantifier le rayonnement électromagnétique sur cette gamme de longueurs d’onde, il est plus aisé de se servir de la quantité de photons reçus. Les capteurs utilisés en spectroscopie sont donc basés sur ce principe. L’équation nous montre qu’il est possible de relier cette quantité de photon à une longueur d’onde donnée. La longueur d’onde sera une unité de référence dans la suite de ce travail et sera exprimée en nanomètres (nm) ou micromètres (µm).

Focus sur la lumière

La lumière est en partie de « nature ondulatoire » et de nature « corpusculaire ».

Nature ondulatoire : En 1801, Thomas Young a réalisé une célèbre expérience, appelée expérience des fentes de Young. Elle montre que, quand on éclaire un écran avec deux rayons d’une lumière qui provient de la même lampe, on n’éclaire pas cet écran de façon uniforme, mais on produit une alternance de rayures lumineuses et sombres. Cela s’explique si l’on considère la lumière comme une onde, car c’est un phénomène, très connu avec les ondes acoustiques, qui s’appelle interférences.

Les équations qui décrivent la plupart des propriétés ondulatoires des ondes électromagnétiques ont été découvertes dans la deuxième moitié du XIXe siècle par James Clerk Maxwell, qui a réuni les travaux de plusieurs physiciens sur des sujets différents mais tous en rapport avec les ondes électromagnétiques : électricité, magnétisme, rayonnement… Le résultat consiste en quatre équations, appelées équations de Maxwell.

Nature corpusculaire : D’autres expériences ont montré que la lumière ne pouvait pas être une onde acoustique. En effet, si la lumière était une onde acoustique, il fallait forcément une matière pour lui permettre de se propager, même dans l’espace ou dans les cloches à vide : les physiciens en avaient donc déduit qu’il existait un fluide, l’éther, qui remplissait tout l’espace et conduisait la lumière. Cependant, l’expérience de Michelson-Morley a montré que ce fluide n’existait pas, ce qui remettait en doute la nature ondulatoire de la lumière.

En réalité, la lumière peut se comporter comme une onde ; c’est juste qu’elle n’a pas besoin d’éther pour se propager, ni de quoi que ce soit d’autre.

Un peu plus tard, au début du XXe siècle, Albert Einstein a unifié les travaux de Maxwell et de Max Planck et en a déduit que la lumière (et les autres ondes électromagnétiques) étaient un déplacement de particules qui pouvait se comporter comme une onde selon les cas. Ces particules ont ensuite été nommées photons, du grec photos (φωτός) signifiant « lumière ». Ce sont des particules extrêmement petites de masse nulle.

Les photons sont partout dans la physique moderne, notamment en mécanique quantique (qui étudie les particules). Leur découverte a en particulier permis l’invention du laser.

Les ondes électromagnétiques sont considérées comme portées par le photon – ces photons ne peuvent que se déplacer qu’à la vitesse de la lumière.

Une onde lumineuse est une onde électromagnétique dont la longueur d’onde correspond au spectre visible, ce qui correspond aux énergies de photon de 1.5 à 3 eV.

La lumière est donc un spectre allant du violet, 380nm, au rouge profond, 780 nm. La fréquence va d’environ 375 THz (rouge) à 750 THz (violet); L’émission de la totalité du spectre donne une impression de lumière blanche. Une lumière colorée présente simplement une forte proportion d’onde d’une partie restreinte du spectre visible. Par exemple, une lumière est rouge simplement parce qu’il y a beaucoup d’onde autour de 680 nm. A l’extrême, une lumière peut être monochromatique lorsqu’elle est constituée uniquement d’ondes de fréquence unique. La quantité du flux de lumière est définie par le mot intensité. L’étude spectrale de la lumière consiste à mesurer la contribution de chaque longueur d’onde dans l’intensité totale.

Une source lumineuse émet un flux d’une ou plusieurs ondes électromagnétiques du domaine dit visible. Mais ces ondes n’ont pas obligatoirement, et même presque jamais, leurs plans parallèles. Au niveau atomique, l’émetteur peut au temps t émettre une onde dont le champ électrique nous est vertical, puis au temps t+1 émettre une onde, avec la même fréquence ou non, dont le champ électrique nous est horizontal. Le flux est donc un ensemble d’ondes dont les plans d’oscillation sont aléatoirement répartis sur tous les angles possibles de 0 à 360°. Nous pouvons maintenant définir la lumière dite polarisée où toutes les ondes oscillent dans un même plan. Tous les champs électriques, dans une direction de propagation, sont parallèles entre eux (de même que les champs magnétiques qui leur sont perpendiculaires). Je souligne qu’une lumière polarisée n’est pas nécessairement monochromatique et que sa source n’émet pas nécessairement dans une seule direction. De même, les oscillations d’un même plan ne sont pas superposables car le moment d’émission d’une onde n’est pas corrélé avec celui de l’onde précédente. Le LASER est la seule source capable de fournir une lumière monochromatique, polarisée et en phase dans une seule direction. Nous avons alors un flux d’ondes dites cohérentes.

L’interaction lumière-matière peut être décrite, à un niveau macroscopique, comme purement ondulatoire. La théorie ondulatoire repose presque exclusivement sur des notions de géométrie vectorielle qui ne font pas intervenir d’énergie. Mais nous savons que la lumière peut interagir avec la matière avec un transfert d’énergie. Le meilleur exemple est la vision où la lumière devient un influx nerveux. Nous sommes alors obligés de définir la lumière comme étant, non plus un rayonnement d’onde, mais un flux de corpuscules matériels: les photons dont la masse est proportionnelle à leur fréquence et inversement proportionnelle au carré de leur vitesse. Chaque photon porte en lui une quantité d’énergie proportionnelle à la fréquence du rayonnement. Mais attention à ne pas se représenter le photon comme un corpuscule de volume fini oscillant le long de sa ligne de propagation. Ce serait une erreur. En fait le photon est une entité abstraite qui permet d’appliquer les lois de la physique classique là où les équations d’onde n’expliquent plus le comportement de la lumière.

Nous avons ainsi, pour comprendre tous les phénomènes, une dualité onde-corpuscule que seule la physique quantique est capable d’expliquer.

L’émission de lumière

L’atome, qui constitue la matière, est formé d’un noyau de neutrons et de protons autour duquel gravitent des électrons.

 

L’atome est donc un oignon où chaque « pelure », du centre à la périphérie, constitue un domaine de probabilité de présence d’électron de même énergie. Les électrons sont des charges négatives qui sont liées au noyau par diverses forces de liaison. L’énergie absolue d’un électron est l’énergie nécessaire pour l’arracher complètement de l’atome, pour rompre ses forces de liaison. Plus son domaine de présence est éloigné du noyau, moins il faut d’énergie pour l’extraire car les forces de liaison faiblissent avec la distance. Mais avant d’extraire complètement un électron de son atome, nous pouvons le faire changer de domaine en apportant à l’atome l’énergie juste nécessaire. L’électron passe alors de son état fondamental, ou de repos, à un état dit excité, plus éloigné du noyau. La quantité d’énergie absorbée est précise et est une certaine quantité unitaire et indivisible d’énergie appelé quantum, proportionnelle à la constante universelle de Planck h.

L’électron excité est dans un état instable et il va retomber dans son état fondamental en libérant l’énergie précédemment absorbée. Une des multiples formes d’énergie est l’émission d’une onde électromagnétique et le quantum peut alors être directement relié à la fréquence d’oscillation de l’onde. Le quantum, unité d’énergie, et le photon ne font plus qu’un. L’électron a ainsi émit un photon d’énergie E=h.ν, photon qui est, ne l’oublions pas, une onde électromagnétique de fréquence ν. Si l’énergie est d’environ 1 à 6 eV (électron-volt), l’onde électromagnétique fait partie du domaine visible. L’atome est alors source de lumière.

Le plus simple exemple d’émission est la lampe domestique à incandescence. Le filament de tungstène est porté à une température d’incandescence par effet joule, dû au courant électrique. Les électrons des couches externes des atomes de tungstène sont alors dans un état excité ; et ils vont relaxer par émission d’un spectre continu d’ondes de l’infrarouge au proche ultraviolet.

La réflexion de lumière

Nous pensons tous que la réflexion est simplement la déviation des ondes électromagnétiques incidentes. Mais ce n’est pas le cas au niveau atomique. La réflexion doit plutôt être considérée comme une absorption suivie d’une réémission sans perte d’énergie. Le champ électrique de l’onde induit une oscillation des électrons comme toute charge dans un tel champ. Mais comme toute charge oscillante, l’électron est alors une source de rayonnement électromagnétique. Dans tout ce processus, la fréquence est une constante physique. Ceci implique que, dans l’absolu, la lumière réfléchie a la même composition spectrale que la lumière incidente. Mais hors théorie, la réflexion est indissociable des autres phénomènes d’interaction onde-matière. Nous pouvons donc définir la réflectance, rapport du flux réfléchi sur le flux incident, comme étant une mesure de la capacité d’une surface à réfléchir la lumière. Ce facteur de réflexion dépend de la nature de la matière mais aussi de la longueur d’onde du flux incident; Ainsi le spectre réfléchi n’est pas identique au spectre incident. La matière nous apparaît alors colorée, plus ou moins brillante, plus ou moins claire. Par exemple, les feuilles sont vertes parce que la réflectance des verts est beaucoup plus fort que la réflectance des autres couleurs du spectre. Mais si la lumière incidente n’a pas de composantes vertes, les feuilles seront alors perçues comme noires. Cette notion est très importante; les objets sont colorés à cause de la réflexion de la lumière mais la perception de la couleur est dépendante de la qualité de la lumière incidente.

De plus, la réflexion peut être spéculaire ou diffuse car cela ne dépend que de l’état de surface. Si les dimensions de la rugosité de surface sont plus petites que la longueur d’onde, la réflexion est dit spéculaire. Les angles de réflexion et d’incidence sont identiques et dans un même plan perpendiculaire à la surface.

Si, en revanche, l’état de surface est rugueux, il y a, au niveau microscopique, une réflexion spéculaire sur des facettes qui ne sont plus parallèle au plan moyen de la surface. Il en résulte, au niveau macroscopique, une diffusion du flux incident dans toutes les directions. Ainsi à l’instar du miroir métallique, n’importe quelle matière suffisamment polie provoque une réflexion spéculaire.

Nous pouvons enfin aborder deux cas de la réflexion: la réflexion sur une matière diélectrique (non conductrice de courant) et la réflexion sur une surface métallique. Mais pour cela il faut associer la réflexion à une autre interaction: la réfraction.

La réfraction de la lumière

Lorsqu’un faisceau de lumière incident frappe une surface séparant deux milieux transparents, une partie de la lumière est réfléchie tandis que le reste est transmis dans le second milieu. La direction de propagation de la lumière dans ce second milieu n’est pas dans la ligne du faisceau incident. Nous disons alors que la lumière est réfractée et cette déviation est définie comme étant la réfraction. Comme dans le cas de la réflexion, ce n’est pas la courbure des rayons lumineux incidents mais la naissance d’ondes secondaires qui est à l’origine de la réfraction. Toutefois nous pouvons expliquer la réfraction de plusieurs façons qui sont toutes valables mais qui ne demandent pas la même base de connaissance. Considérons le principe d’Huygens.

L’angle de réfraction n’est pas égal à l’angle d’incidence. La vitesse de la lumière dépend du milieu de propagation ; la vitesse de propagation de l’onde sphérique n’a pas la même valeur dans les milieux d’incidence et de transmission. Si la vitesse de transmission est plus petite que la vitesse d’incidence (ou de réflexion), le plan d’ondes résultant à un retard et ce retard se traduit géométriquement par un angle de réfraction plus petit comme nous pouvons le voir sur la figure. Une vitesse plus grande conduit à un angle plus grand.

Nous pouvons calculer la déviation grâce à un seul paramètre physique caractérisant la matière: l’indice de réfraction. En fait, les milieux diélectriques (i.e. non conducteurs) ne sont pas complètement étanches aux champs électrique et magnétique. On parle alors de permittivité au champ électrique et de perméabilité au champ magnétique. Ces deux grandeurs représentent la réponse de la matière, mais aussi du vide, au champ électromagnétique. Ceci se traduit par un changement de la vitesse de propagation de l’onde. En fait la vitesse de la lumière est directement reliée à la permittivité et à la perméabilité par la relation :

Le vide et toutes les matières transparentes peuvent donc être caractérisés par la valeur de la vitesse de l’onde électromagnétique les traversant. Mais ces grands nombres ne sont pas aisés à manipuler et ne sont pas représentatifs des phénomènes optiques aux interfaces. Nous introduisons alors une seule grandeur pour caractériser un milieu par rapport à un autre, l’indice de réfraction. L’indice de réfraction est simplement le rapport des vitesses de l’onde électromagnétique entre le milieu considéré et celui de référence. Les indices de réfraction sont ainsi relatifs à la vitesse de la lumière dans l’air. Nous parlons d’indice absolu lorsque la référence est le vide où la vitesse de la lumière est de 299.792.458 m/s. En conclusion, retenir que la réfraction est la conséquence optique d’un changement de vitesse lors du passage de l’onde d’un milieu à un autre.

Sources :

http://photo.geneste.free.fr/technique/lum/lalumiere.html

http://fr.vikidia.org/wiki/Onde_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique

http://meteosat.pessac.free.fr/Cd_elect/perso.wanadoo.fr/f6crp/elec/propag/prop.htm

Améliorer la circulation de ses énergies

by 30 décembre 2013

Un petit « rituel » énergétique quotidien peut nous aider à améliorer notre santé, notre vitalité et notre résistance au stress et à la maladie. Il est tiré du livre de Donna Eden « Médecine énergétique ». Des exercices complémentaires sont proposés en fin d’article. Cette pratique quotidienne est composée de 6 exercices :

1. Le triangle
2. Le crawl croisé
3. La posture de Wayne Cook
4. La traction de la couronne
5. Les points neurolymphatiques
6. Zip-up

Il ne faut pas plus de 5 minutes chaque jour pour effectuer ces quelques exercices. On les pratique en respirant profondément et posément (inspiration par le nez et expiration par la bouche)
Ces techniques peuvent notamment nous aider lorsqu’on vit dans des milieux « brouilleurs d’énergie », artificiels, stressants et pollués.
On retrouve ces principes d’équilibrage énergétique dans la kinésiologie éducative, qui est une approche spécialisée mixant des techniques de Touch for Health et de kinésiologie appliquée dans des contextes éducatifs. Des tests [EKFRR] ont montré des améliorations notables chez des enfants sur la concentration, l’organisation, la productivité, la lecture, l’orthographe, les mathématiques, l’écriture, la conscience de soi et la confiance en soi. Une réduction importante de l’anxiété est également rapportée.
Dans le même ordre d’idées, une autre étude [Irving, 1995] a montré que l’application de routines sensiblement similaires chez des étudiants universitaires a permis de réduire de 69,5% l’anxiété et a permis d’améliorer de 18,7% la performance sur des tests d’habilité.

Le triangle

Certains points du corps changent votre champ énergétique lorsqu’ils sont stimulés. Des impulsions électrochimiques sont envoyées au cerveau qui provoque la libération de neurotransmetteurs.
Tapoter environ 30 secondes le point 27 du méridien du rein. Il s’agit en fait de deux points symétriques situés près des clavicules.

Cela a pour effet de refaire circuler l’énergie et réduire la somnolence. Cela aide également à clarifier ses pensées, à mieux se concentrer lors d’un apprentissage et à retrouver une sensation de sécurité et de calme intérieur lorsqu’on se sent en proie à une peur, une crise d’angoisse ou de panique.
Ensuite, le tapotement du thymus (environ 15 secondes) permet également de stimuler toutes les énergies du corps, de renforcer le système immunitaire et d’augmenter la force et la vitalité. Le thymus est situé à environ 5 cm sous les points R27, au centre de la poitrine. Ce point est souvent stimulé dans la médecine énergétique chinoise.
Enfin, on peut tapoter (environ 15 secondes) les points réflexes neurolymphatiques de la rate. Cela contribue également à augmenter le niveau d’énergie et renforcer le système immunitaire. La rate est essentielle au fonctionnement du système immunitaire. La stimulation des points réflexes neurolymphatiques permet de synchroniser les rythmes du corps, d’harmoniser les énergies, à lutter contre les infections et à combattre le stress, l’étourdissement et à mieux métaboliser la nourriture.

http://www.youtube.com/embed/UIR7dWwqKIw

 Le crawl croisé

autre (ex : sac), le balancement des bras ne se fait plus de façon symétrique. on se sent  physiquement et mentalement épuisé.

Debout, lever simultanément le bras droit au-dessus de la tête et la jambe gauche à l’équerre. En les laissant redescendre, inverser en levant le bras gauche et la jambe droite. Répéter cette « marche exagérée » en inspirant profondément par le nez et en expirant par la bouche.

On peut également le réaliser assis sur une chaise.

http://www.youtube.com/embed/FOeidb3Y5w0

Posture de Wayne Cook

Wayne Cook était un pionnier de la médecine « énergétique ». La posture qui porte son nom aide aussi à se recentrer, à mettre les situations en perspective, à améliorer la concentration, à penser plus clairement et à apprendre plus facilement. Dans la littérature, on ne retrouve cette position que dans la technique proposée par Donan Eden. Dans son livre, elle ne propose pas d’explications en rapport avec les méridiens.

1- Placez le pied droit sur le genou gauche. De la main gauche, entourez votre cheville droite et de la main droite, enveloppez la partie antérieure de la plante du pied droit.
2- Inspirez lentement par le nez. En même temps, tirez votre jambe vers vous, en provoquant un étirement. Expirez lentement par la bouche, en laissant relaxer votre corps. Répétez quatre ou cinq fois ce lent mouvement de respiration et d’étirement.
3- Changez de pied. Placez votre pied gauche sur votre genou droit. De la main droite, enveloppez votre cheville gauche et de la main gauche, la partie antérieure de la plante du pied gauche. Respirez de la même façon.
4- Décroisez les jambes et joignez le bout de vos doigts pour former une pyramide. Les doigts toujours en contact, posez les pouces sur votre « troisième œil » (au niveau du front). Inspirez lentement par le nez. Puis, expirez par la bouche, en laissant vos pouces se séparer lentement vers les côtés du front, en étirant la peau du front.
5- Ramenez vos pouces à la hauteur du troisième œil. Abaissez lentement vos mains devant vous, en les joignant en position de prière, tout en respirant profondément. Abandonnez-vous à votre propre respiration.

http://www.youtube.com/embed/LPT19Im8vnU

L’approche relie les circuits énergétiques de manières à permettre une circulation fluide à travers le corps. […] Elle peut également servir dans le cas de plusieurs problèmes psychologiques, y compris la confusion, l’obsession, la compulsion, la désorganisation, la dépression et la colère excessive. La posture de Wayne Cook renforce l’intégrité de l’énergie du corps, le rendant moins vulnérable aux influences extérieures telles que la pollution et les énergies toxiques de l’environnement.

A noter qu’il existe des postures alternatives telles que :

http://www.youtube.com/embed/tIuTNkBKmYE

La traction de la couronne

Dans les métiers « intellectuels », on sollicite beaucoup le fonctionnement de la tête, ce qui provoque rapidement une montée d’énergie au niveau du crâne. De même, lors de soucis divers, le mental semble en permanente effervescence. Cet exercice permet de libérer les congestions mentales et favorise une meilleure circulation de l’énergie au niveau du crâne. Cela peut s’avérer utile en cas de mal de tête ou d’estomac provoqué par le stress.
L’exercice consiste à « ratisser » avec ses doigts du milieu du crâne vers les côtés. On répète cela plusieurs fois (environ 15 secondes) tout en inspirant par le nez et expirant par la bouche.
Placer les pouces sur les tempes, de chaque côté de la tête. Poser le bout des doigts recourbés jusqu’au-dessus du centre de chaque sourcil. En exerçant une certaine pression, écartez les mains afin de  tendre la peau au-dessus des sourcils. Faire de même depuis le sommet du crâne.

http://www.youtube.com/embed/Zqfvc2IFV2s

Cela permet de libérer l’énergie stagnante au niveau du chakra couronne.

Les points neurolymphatiques

Le principe du massage des points neurolymphatiques (ou points de Frank Chapman, 1937) est repris dans le « Touch for Health » de John Tie (1970). Il existe de nombreux points neurolymphatiques. Il s’agit de masser les points principalement au niveau de la cage thoracique, du ventre et des jambes de façon à éliminer les toxines de votre organisme et de nettoyer les énergies stagnantes. La lymphe n’ayant pas de « pompe » naturelle (organe ayant la même fonction que le cœur), elle circule lorsque le corps se met en mouvement lors d’une activité physique. On peut aussi agir sur la lymphe en massant les points reflexes neurolymphatiques. Ce travail permet de vous recharger en énergie, de diriger les toxines vers les systèmes de vidange de votre corps et de dégager les énergies stagnantes de votre corps. Cet exercice réduit le stress et calme les réactions émotionnelles.

A noter que la lymphe joue un rôle clé dans le système immunitaire. Les vaisseaux lymphatiques sont deux fois plus nombreux que les vaisseaux sanguins et tout le corps bénéficie du bienfait de ces massages ciblés. L’effet est très rapide.
Cet exercice, intègre une sous-partie appelée « purge spinale » qui se concentre sur le buste. Elle s’effectue en environ 1 minute. Il est plus facile de demander à un partenaire de masser ces zones. Si on est seul, il faut tenter de masser le maximum de points neurolymphatiques accessibles.

Le mieux est de s’allonger sur le ventre ou  de rester debout à environ 1 mètre de distance d’un mur par exemple de façon à pouvoir s’appuyer avec ses mains lorsque le partenaire effectuera une pression sur les points situés dans le dos. Le partenaire doit masser les points de chaque côté de la colonne en utilisant les pouces (qui sont les doigts les plus robustes) de la base du cou vers le sacrum. Masser particulièrement les « trous » entre les vertèbres. On reste approximativement 5 secondes sur chaque point.
Concernant le buste, il faut masser les zones sous les clavicules puis revenir au centre de la poitrine près des clavicules et descendre en massant vers le bas du sternum. Il y a également des zones situées près des aisselles. On masse de cet endroit vers le sternum en effectuant une sorte de demi-lune. On rencontrera le méridien de la rate. Plusieurs point sont situés au niveau des abdominaux. On rencontrera le triple réchauffeur. Ensuite, on masse le long des cotés extérieurs des jambes, de haut en bas. On termine par l’intérieur des jambes.

Donna Eden le présente dans la vidéo en bas de ce document.

Zip-up

Cet exercice vous aidera à vous sentir plus confiant et positif à propos de vous-même et de votre environnement, à penser plus clairement, à tirer meilleur profit de vos forces intérieures et à vous protéger des énergies négatives qui peuvent vous entourer.

On pose sa main au niveau du bas ventre puis on remonte linéairement jusqu’à la lèvre inférieure, parcourant ainsi tout le devant du corps. On réitère trois fois. On travaille ainsi le trajet du « vaisseau conception » (environ 20 secondes). Le renfort de ce méridien particulier permet de mieux résister aux agressions extérieures (pensées et pressions psychologiques diverses pouvant vous affecter).

Donna Eden présente également cet exercice dans la vidéo en bas de ce document.

 

http://www.youtube.com/embed/_YifgYPpXb8?list=PL02C4D58434D30550

En complément des 6 premiers, on peut aussi travailler ces quelques exercices :

Connecter la Terre et le Ciel

Cette approche est souvent reprise en médecine énergétique chinoise (QI Gong pas exemple). Elle consiste à étirer le corps en tendant quelques secondes la paume d’une main vers le ciel et l’autre vers le sol. On inverse ensuite droite et gauche.

http://www.youtube.com/embed/YGWJextI8io

Celtic Weave

http://www.youtube.com/embed/sXKmUPHgziE

Hookup

Connecter le front (entre les sourcils) et le nombril.

http://www.youtube.com/embed/JqancACAlaA

Quand vous sentez la fatigue vous envahir ou pour faire un break entre deux tâches à accomplir, accordez-vous 5 minutes de pause et pratiquez ces exercices. Vous vous sentirez aussitôt mieux pour continuer votre journée.

La séance complète présentée par Donna Eden :

http://www.youtube.com/embed/gffKhttrRw4

Références bibliographiques :

[EKFRR] Educational kinesiology foundation research reports, Educational Kinesiology foundation, P.O. 3396, Ventura, Calif. 93006 ; 800-456-2109.
[Irving, 1995] The effect of PACE on self-reported anxiety and performance in first-year nursing students, Jan Irving, Ph.D. Diss., Oregon State University, Corvallis, 1995.

Livres recommandés sur les thérapies quantiques

by 28 décembre 2013

Parmi les ouvrages que j’ai pu lire récemment, je vous recommande particulièrement les trois suivants, si vous êtes intéressés par les soins énergétiques :

Livre Energies Subtiles Livre Manuel de Soins Energétiques Livre Médecine Energétique
Les énergies subtiles
de Roberto Zamperini
Manuel de soins énergétiques du
Docteur Luc Bodin
Médecine Energétique
de Donna Eden

Vous pourrez retrouvez les références complètes dans la bibliographie.

Migraine

by 15 septembre 2013

Points d’acupuncture pour traiter les migraines

Une migraine peut avoir plusieurs causes : fatigue visuelle liée à une exposition prolongée aux écrans d’ordinateurs, la lecture de livres…), nerveuse (anxiété, stress), organique (difficulté de digestion, menstruations…)…

Vous pouvez soulager vous-même les migraines en stimulant les points d’acupuncture suivants :

– GI4 : sur le dos de la main, à l’angle du pouce et de l’index. Précisément entre le premier et le second métacarpien, au milieu du second métacarpien à proximité du bord radial.
– E41 : pli de la cheville, au centre

– VB14 : au-dessus des sourcils
– VB1 : à l’angle externe de l’œil
– EX4 : entre les deux yeux, sur la ligne de la racine des sourcils
– GI16 : dans le creux situé entre l’omoplate et la clavicule

– VB20 : localisé sur la nuque et plus exactement au-dessous de l’os occipital. Il se trouve dans une dépression entre l’insertion du muscle trapèze et celle du muscle sterno-cléido-mastoïdien
– V10 : à 1,3 Cun en dehors de Yamen, au bord externe du trapèze (juste sous l’occiput)

– VG20 : au sommet du crâne, sur la ligne reliant le sommet des oreilles

Ces points peuvent être stimulés sans aiguille. Ils sont à traiter de façon symétrique (gauche/droite), exceptés pour VG20 et EX4 qui sont situés sur l’axe vertical du corps.

Points d'acupuncture du visage pour les migraines Points d'acupuncture de la nuque pour les migraines
Points d'acupuncture de la main pour les migraines Points d'acupuncture du pied pour les migraines

Points d'acupuncture du visage pour le mal de dents

Douleurs dentaires

by 15 septembre 2013

Points d’acupuncture pour traiter les douleurs dentaires

En attendant le rendez-vous chez le dentiste, il est possible de soulager un peu les douleurs dentaires en stimulant les points d’acupuncture suivants :

– E4 : au bout des commissures des lèvres
– E6 : au creux de l’articulation des mâchoires
– GI1 Shangyang : au coin de l’ongle de l’index (face dorsale), côté pouce, à la jonction de lignes tracées le long du bord radial de l’ongle et de la base de l’ongle, à environ 0,1 cun de l’angle de l’ongle
– GI4 Hegu : sur le dos de la main, à l’angle du pouce et de l’index. Précisément entre le premier et le second métacarpien, au milieu du second métacarpien à proximité du bord radial.
– VG26 : sous le nez
– VC24 : sur le menton, dans le creux sur la gencive
– TR5 Waiguan : 2 cun au-dessus du pli du poignet, dans la dépression entre le radius et le cubitus, sur le bord radial des tendons de l’extenseur commun des doigts.

Ces points peuvent être stimulés sans aiguille. Ils sont à traiter de façon symétrique (gauche/droite), exceptés pour VG26 et VC24 qui sont situés sur l’axe vertical du corps.

Points d'acupuncture du visage pour le mal de dents Points d'acupuncture de la main pour le mal de dents

Points d'acupuncture du visage pour le mal de dents

Les points de Knap

by 21 juillet 2013

Portrait de Georgia Knap

Georgia KNAP (1866-1946) était surnommé « L’homme aux 80 métiers ». A l’âge de 40 ans, il utilise toutes ses connaissances en chimie, médecine, biologie et physiologie pour travailler ardemment au problème du vieillissement. A l’âge de 60 ans, un médecin qui l’examinait disait qu’il en paraissait 35.

Il a notamment mis au point une méthode pour « poncer » certains points du corps et soulager très rapidement de diverses douleurs.  Les points de Knap ont été cartographiés dans les années 1930, au cours de ses recherches sur le vieillissement et la régénération du corps humain. Le travail par pression des doigts sur ces points nettoie les toxines qui s’y sont accumulées et stimule des zones réflexes sur tout le corps.

D’après Knap la mise en évidence de ces points est « née d’une importante et longue étude des phénomènes inexpliqués de la névralgie sous toutes ses formes, de la rétention des nerfs et des muscles, et plus particulièrement de la classification des déchets alimentaires, producteurs d’acide urique, et de leur action néfaste sur des emplacements précis de l’anatomie humaine. » (D’après le livre de Lionel Clergeaud: Les points de Knap paru aux éditions Recto Verseau).

Curieusement sa méthode est presque tombée dans l’oubli mais reste utilisée par certains rebouteux ou encore enseignée dans certains stages destinés aux kinésithérapeutes ou aux ostéopathes.

Quelques bienfaits des points de Knap :

– Activent les forces innées d´auto-guérison
– Entretiennent la santé
– Détendent les contractions musculaires
– Renforcent le système immunitaire
– Améliorent la circulation sanguine
– Désintoxiquent et purifient
– Détendent et équilibrent
– Procurent un effet rajeunissant
– Réduisent le stress
– Activent le métabolisme

Ce qu’on peut attendre de la méthode Knap :

Lorsque l’on pratique la méthode Knap, les résultats sont tout à la fois rapides et surprenants. L’appui sur ces points libère l’organisme d’une accumulation d’acide urique (toxines). La méthode s’accompagne en principe d’une détoxication de l’organisme par un régime spécifique et la mise au repos à intervalles réguliers de l’appareil digestif. Il propose aussi quelques pistes pour améliorer son hygiène de vie qui passe notamment par une hygiène alimentaire rigoureuse.

Durée des effets :

Assez variable. Parfois l’arrêt de la douleur ne dure qu’entre 12h et 24h. Dans ce cas, il faut continuer à travailler ces points pendant quelques jours encore, peut-être avec une séance par jour puis en espaçant davantage, une séance tous les deux jours, jusqu’à disparition complète des contractures.

L’action de cette méthode se manifeste sur les plans suivants :

– Les douleurs : les recherches de Knap ont surtout porté sur les rhumatismes mais il a également travaillé sur la suppression d’autres douleurs. Par les massages des points de Knap, la modification de l’alimentation et la reprise d’une bonne hygiène de vie, les douleurs s’estompent rapidement et sans apports médicamenteux.

– Le poids : beaucoup de personnes entreprennent un régime pour perdre et parfois au contraire prendre du poids. Il est cependant reconnu que les régimes ne font que préparer la prochaine prise de poids. La méthode Knap, permet de retrouver son poids de forme sans frustration ni régime particulier. Le mode alimentaire proposé par Knap nous ramène vers notre état de santé optimal et donc notre poids optimal également.

– Le rajeunissement : Knap a aussi beaucoup orienté ses recherches sur la lutte contre le vieillissement. Il découvrit comment « rajeunir » par rapport à son état initial. Il s’agit en réalité de retrouver un état de forme et de santé comparable à des personnes bien plus jeunes que nous. En effet, par un mode de vie inadapté, nous vieillissons prématurément en polluant notre organisme. En suivant les principes proposés par Knap, le phénomène de vieillissement se ralentit et l’état physique s’améliore nettement.

Dans la pratique :

La méthode des points de Knap est bien adaptée en cas de torticolis, sinusite, entorse, céphalée, lumbago, douleur vertébrale et musculaire, trouble digestif, rhumatisme, gynécologie et urinaire, troubles circulatoires et nerveux, …

Une fois les points de blocages libérés, cette méthode contribue à une régénération globale des fonctions vitales. Le soulagement après une séance est quasi-immédiat, entre 3 min et 30 min.

Attention, il ne faut pas pratiquer les points de Knap si le patient présente des signes de  claquage ou déchirure musculaire, hémorragie, phlébite, rupture de ligaments… puisque la pression sur ces points amplifierait la douleur.

Détails des points Knap :

On trouve dans cette méthode 18 points principaux et 15 points secondaires. Les points de projections doivent être écrasés (on dit aussi massés ou « poncés ») de K1 à K18 (dans cet ordre). On peut exercer les pressions avec un cristal de massage, un bâton de massage ou avec le pouce. On doit créer une vibration en profondeur en faisant une torsion en va et vient sur la peau. L’outil utilisé ne doit pas frotter sur la peau mais bien la « tordre », environ 1/8 à 1/6 de tour dans un sens puis dans l’autre. L’outil ne doit pas irriter la peau. Le « ponçage », qui dure de 30 à 40 secondes par point, peut provoquer une légère douleur (il faut fournir environ 3 kg de force d’appui). Une séance complète dure entre 30 à 45 minutes pour traiter ces 18 points. En réalité chaque point de Knap (de K1 à K18) est un ensemble de deux points symétriques par rapport à l’axe de la colonne vertébrale. Il faut donc agir systématiquement sur les deux points pour traiter chaque côté. Pour localiser un point, il faut savoir que lorsqu’on arrive sur la zone, c’est l’endroit le plus douloureux.

Les 18 points principaux seront présentés ci-dessous.

 Points K1 (Knap 1) :

Ces deux points sont situés à 3 cm de part et d’autre de l’axe de la colonne vertébrale, entre la lombaire n°1 (L1) et la L2. Entre L1 et L5 se situe le plexus nerveux lombaire. On localise les deux points K1 en repérant la L4 qui se situe au niveau des crêtes iliaque. On parcourt les apophyses (protubérances vives sur des os) n°3, n°2 puis n°1 des lombaires. On tombe alors sur K1, à 3 cm de chaque côté de L1. On peut aussi poncer toute la zone au-dessous des deux points K1  (délimitée par un rectangle de 10 cm de long environ). Le pouce (ou l’outil utilisé) doit aller chercher les cinq nerfs rachidiens liés ensemble par une ligature.

Points de Knap K1 K2 K3

Points K2 :

Au niveau du sacrum à 3 cm de part et d’autre de l’axe vertébral  (en haut de la raie des fesses) : appuyer là où s’insèrent les ligaments sacro-sciatiques. En cas de sciatique, il faut travailler surtout ces points-là. On peut descendre un peu le long du ligament si c’est douloureux.

Détail du point Knap K2

Points K3 :

Sur les crêtes iliaques internes. Il faut trouver l’attache de carré des lombes. Triangle formé par les muscles obliques externes et le grand dorsal. On peut terminer en ponçant globalement la crête iliaque dans son intégralité. Si un point douloureux est rencontré, insister un peu dessus. Ce point est souvent douloureux chez les rhumatisants.

Points K4 et K5 :

Les points K4 sont situés de part et d’autre de la dorsale thoracique T9, à deux ou trois centimètres du bord de l’aile de T9 pour être précis. Cela correspond au nerf rachidien  intercostal. Il faut repérer la dorsale thoracique T7, située au niveau de la partie basse de l’omoplate. On peut relier par une ligne les deux parties basses de l’omoplate de chaque côté. Puis on parcourt les apophyses pour trouver la T9. On peut aussi se repérer en localisant T2, située au niveau d’une ligne horizontale reliant les acromions .
De la même façon, on repère les points K5 situés de part et d’autre de la vertèbre T4, à une distance entre 2 et 3 cm du bord de l’aile de T4. Souvent le ponçage de ces 4 points s’avère insuffisant. On poursuit donc le ponçage la zone de la T4 à la T9 des deux côtés (une ligne qui relie T4 à T9). Si un point douloureux est rencontré, insister un peu dessus. Il faudra ensuite travailler les zones au niveau de l’attache des muscles rhomboïdes sur l’omoplate.

Points de Knap K4 et K5

Points K6 :

Les points K6 se trouvent dans la fosse supraépineuse de l’omoplate, au niveau du point d’attache du muscle supra épineux innervé par le nerf supra capsulaire, branche du plexus brachial. Pour les localiser, on trouve les acromions de l’omoplate. Ces points sont douloureux en cas de rhumatisme.

Point de Knap K6

Points K7 :

Il est situé juste au-dessus des pectoraux, mais sous la clavicule, à l’endroit où se rejoignent les nerfs de la première paire dorsale et de la septième paire cervicale (nerf cutané antébrachial, nerf médian, nerf radial et nerf cubital). En réalité, il s’agit plus d’une zone qui s’étend horizontalement sur quelques centimètres. Il faut donc explorer cette zone pour trouver sous la clavicule un point douloureux et le poncer. Cette zone est approximativement sur une ligne verticale au-dessus des tétons.

Points de Knap K7 et K8

Points K8 :

Il est situé à environ 5 cm de la tête de l’humérus, au-dessus des pectoraux, là où les bras se rattachent au tronc. A cet endroit, passent le nerf médian, le nerf radial, le nerf cubital et le nerf cutané antebrachial. Il s’agit plutôt d’une zone, large de quelques centimètres, il faudra donc poncer vers la droite et la gauche de ce point pour trouver la zone la plus sensible. Cette zone est souvent sensible pour ceux qui souffrent de contractures aux bras.

Points K9 :

Il se trouve dans le dos, à 5 cm sous l’insertion de la tête de l’humérus dans l’omoplate. Ce point est sensible chez ceux qui ont des douleurs aux bras ou des contractures.

Point de Knap K9

Points K10 :

Il se trouve dans la fosse de l’épicondyle, à l’arrière du coude. Il faut poncer là où passe le nerf radial. Ce point est utile pour le symptôme « des doigts morts » (Il s’agit d’un engourdissement plus ou moins douloureux, s’accompagnant souvent de crampes et de fourmillements. Le doigt est pâle et insensible, en particulier à l’extrémité.  Il s’agit d’un trouble vaso-moteur qui s’observe dans lors de certaines affections locales ou générales comme la maladie de RAYNAUD ou la NEPHRITE chronique).

Point de Knap K10

Points K11 :

Ce point est situé près du poignet, sur la face interne du bras, au niveau du carré pronateur (en bas et du radius et du cubitus) du côté du pouce. A masser en cas de douleur au canal carpien, notamment. On peut éventuellement poncer un autre point (non référencé chez Knap) symétrique  du premier par rapport à l’axe du bras).

Point de Knap K11

Points K12 :

Il est situé sur la tête, sur l’os malaire, à l’angle du point orbitaire. Il est souvent sensible en cas de névralgies des muscles orbitaires, de névrite du nerf optique, de névralgie des muscles frontaux, etc.

Point de Knap K12

A noter qu’il y a également un autre point intéressant à masser, situé derrière la tête à la même hauteur à la protubérance de l’artère occipitale.

Points K13 :

Il s’agit en réalité plus d’une zone située sur les fessiers que d’un point. Le mieux est d’agir globalement sur la zone correspondant au ligament sacro sciatique. On recherche la zone où passe le nerf sciatique au niveau des grandes incisures ischiatiques. Il faut donc masser sur une dizaine de centimètres. Cette zone agit sur les trois nerfs sciatiques (nerf fessier, nerf grand sciatique et nerf petit sciatique ). Cette zone est douloureuse en cas de sciatique.

Point de Knap K13

Points K14 :

Il se situe au milieu de la cuisse sur la face postérieure sur le passage du nerf sciatique. C’est un endroit assez sensible.

Points de Knap K14 et K15

Points K15 :

Plus bas que le K14, le K15 est situé un peu plus du côté interne de la cuisse, sur le passage du nerf saphène, quelques centimètres au-dessus du genou. Ce point est souvent douloureux à la pression.

Points K16 :

Contre le muscle couturier, on trouve le point rotulien. Le K16 se situe sur la face interne du genou.Le K16 se situe sur la face interne du genou. En suivent le grand nerf sciatique, descendre jusqu’au creux poplité. A cet endroit, il y a une séparation en poplité externe et interne. Contre le muscle couturier, on trouve le point rotulien. Ce point est souvent douloureux pour ceux qui souffrent de sciatique. Il ne fait pas partie des points Knap, mais il peut être utile de masser également un autre point, symétrique au premier par rapport à l’axe de la jambe.

Point de Knap K16

Points K17 :

Avec le pouce, suivre le trajet du nerf médial sural en remontant. Ce point est situé au milieu du mollet entre les muscles jumeaux.

Point de Knap K17

Points K18 :

Il se trouve au niveau de la cheville entre le calcanéum et la terminaison du tendon long péronier, plus bas que le rameau calcanéen, à la terminaison du nerf poplité externe (c’est à environ 4 cm à 45° en bas et à droite de la malléole externe du pied gauche). Ce point est lié à divers troubles situés sous le talon.

Point de Knap K18

Une fois les 18 points traités, on peut revenir quelques instants sur ceux qui étaient les plus douloureux. En principe, ils doivent l’être nettement moins.

A noter que les points de Knap peuvent aussi être travaillés avec des ventouses. On place une ventouse sur chaque point de Knap durant environ 15 minutes. Cette méthode est rapide, la pose d’une ventouse se faisant avec deux coups de « pistolet »  pour aspirer l’air. C’est très efficace.

Références bibliographiques :

Pour vaincre la décrépitude du corps et du visage et reculer les limites de la mort, Impr. Pax ; Éditions du Cottage social, 1933. Réédité sous le titre Quand j’étais vieux : pour vaincre la décrépitude du corps et du visage et reculer l’échéance de la mort : comment devenir un parfait conducteur de son moteur vital, Labussière editions, Tournus, 2003, ISBN 978-2911456848.

Les points de Knap, Soulagement des douleurs, Stimulation vitale, Lionel Clergeaud, Recto Verseau Editions, réédité en 2013, ISBN 978-2883432079

Subscribe to our newsletter

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Proin porttitor nisl nec ex consectetur.

Erreur : Formulaire de contact non trouvé !