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Otite chez les jeunes enfants

by 27 février 2017

Otite

L’otite moyenne aigue congestive est une inflammation de la muqueuse de l’oreille moyenne. Dans 90% des cas, elle a une origine microbienne et dans 10% des cas, une origine bactérienne. L’otite est fréquente chez les jeunes enfants. Elle peut être liée à une poussée dentaire ou une rhinopharyngite.

La contamination infectieuse provient des cavités nasales et du rhinopharynx.

Les symptômes sont souvent une fièvre plus ou moins forte et une douleur à l’oreille (otalgie).

L’otite séro-muqueuse (ou otite moyenne chronique à tympan fermé) est une complication qui intervient dans environ 15% des otites moyennes aigues. C’est une inflammation chronique responsable d’un épanchement rétro-tympanique. C’est pathologie fréquente chez 50% des enfants peut durer en moyenne 3 mois. On la détecte par une diminution de l’audition chez l’enfant  (hypoacousie).

Il faut systématiquement consulter un médecin généraliste ou un ORL.

En complément d’un traitement proposé par le médecin, on peut faire un traitement en homéopathie à raison de 3 granules de chaque toutes les heures à espacer selon l’amélioration des symptômes  :

·         Belladonna 9CH

·         Capsicum annuum 9CH

·         Ferrum phosphoricum 9CH

En parallèle, vous pouvez aussi traiter la rhinopharyngite.  

Si l’otite est liée à la poussée dentaire, on peut ajouter à ce traitement Weleda C354 – 1 suppositoire jusqu’à 4 fois par jour.

Voir aussi la C875 de Weleda : quelques gouttes dans le conduit auditif de l’enfant 3 fois par jour.

Pour un effet antalgique, il est possible d’appliquer une goutte d’huile essentielle de lavande officinale de qualité derrière l’oreille en complément (1 à 3 fois par jour)

Ne laissez pas l’otite dégénérer. Il est important de traiter rapidement.

Introduction à la manipulation du pendule

by 22 février 2017

 Choisir son pendule

Vous pouvez choisir votre pendule au sentiment ou au ressenti. Vous devez vous sentir très à l’aise avec lui. Il en existe de différents poids, formes, matières ou couleurs. Si vous n’avez pas la possibilité de disposer d’un pendule choisi selon ces critères, vous pouvez au besoin improviser un pendule avec une simple cordelette et un écrou ou anneau à l’extrémité ou tout dispositif qui pourrait approximativement avoir un mouvement de balancier.

Matières : bois, métal, pierres fines, os, verre… Formes : égyptien, boule, facetté, cône, pyramide, séphoroton, merkaba ou autre forme… Type : Pendule simple, pendule universel….

Couleur : dépend de la matière. S’il s’agit d’une pierre, le choix est plus large.

Mise en condition

Une mise en condition est nécessaire avant l’utilisation du pendule : il faut lâcher-prise et oublier le mental en se relaxant. Dans l’idéal, l’endroit doit être agréable, lumière plutôt douce, confortablement installé, loin de toute source de perturbation. Pour créer une atmosphère agréable, vous pouvez par exemple allumer une bougie et mettre de l’encens. Le chakra du cœur doit se mettre en résonnance.

Tenue

Il existe plusieurs façons de tenir un pendule, la plus classique est de tenir le pendule entre le pouce et l’index et les orienter vers le sol, tout en laissant pendre le fil du pendule. Certains tiennent la cordelette ou chainette plus ou moins courte.

Mode d’emploi classique

La première fois, il faut déterminer le sens de rotation. Pour une majorité des personnes, un sens de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre signifie un OUI. Pour ma part, c’est inversé.

Demandez à votre pendule de vous donner le code du oui et observer son mouvement Demandez à votre pendule de vous donner le code du non et observer son mouvement Demandez à votre pendule de vous donner le code du je ne sais pas et observer son mouvement

Le pendule peut :

  • Osciller de droite à gauche ou de gauche à droite
  • Osciller de l’avant vers l’arrière
  • Faire un Cercle dans le sens horaire
  • Faire un Cercle dans le sens anti-horaire
  • Aller en oblique (en combinant avant arrière avec gauche ou droite)

Maintenant que vous comprenez son « langage », vous pouvez poser vos questions et recevoir ses réponses.

Utilisation

Prenez votre pendule entre votre index et votre pouce et gardez votre main immobile. Poser votre question mentalement ou oralement de façon claire et simple. En général, on donne au pendule une petite impulsion de départ puis il prend une direction particulière. Ce n’est pas obligatoire. Après un certain temps, le pendule commencera à osciller depuis une position neutre et votre réponse suivra selon les codes prédéfinis.

Avant toute utilisation demandez si vous êtes « autorisé » ou « en condition » pour opérer :

« Puis-je… » ou « dois-je… » ou encore « suis-je habilité à… ? »

Il est probable que le pendule fonctionne comme un « amplificateur » qui transmettrait de l’information des corps énergétiques au corps physique.

Vous n’êtes pas obligé d’utiliser une planche cadran mais c’est assez pratique. Dans le cas d’une planche, il faut poser la question au-dessus de la planche. L’oscillation du pendule indiquera la réponse.

Qu’on utilise une planche de radiesthésie ou une question qu’on se pose mentalement, on peut obtenir une réponse. Cependant, garde à l’esprit que la réponse se fait sous forme d’une oscillation. Il faut donc poser une question suffisamment claire et précise pour obtenir une réponse « binaire ». Vous êtes libre de définir vos propres échelles de mesure, par ex de 0 à 100 pour tenter de quantifier un peu une réponse. Dans la pratique, soit vous préparez une planche graduée de 10 en 10 ou vous énumérez dans votre tête « de 0 à 10 », « de 10 à 20 », …, de « 90 à 100 ». Vous pouvez aussi procéder par dichotomie, ce qui est plus rapide. 

NB : des planches sont téléchargeables sur ce site.

Il peut arriver que le pendule réponde de manière curieuse voir erronée. Parfois, un souci ou une émotion peuvent venir perturber la lecture du pendule. Le praticien doit effectivement être le plus neutre possible. Il lui faut donc « faire le vide » puis recommencer avec une question de base comme le sens de rotation du OUI ou une question simple comme « mon prénom est-il bien <votre prénom> ? ».

Fièvre

by 16 février 2017

Fièvre

Extrait d’une diffusion concernant la fièvre de news@pure-sante.info. PureSanté est un service d’information gratuit de SNI Editions. Je vous invite au passage à y souscrire.

On cherche parfois à faire chuter la fièvre mais est-ce une bonne idée ?

Une bactérie ou un virus pénètre le corps, en général au travers de notre système respiratoire, surtout en hiver. Les globules blancs déclenchent l’alarme et démarrent la contre-attaque. Ils libèrent des substances dites « pyrogènes » qui vont déclencher le processus de fièvre. Dans un premier temps, on assiste à une montée de la température. Les pores de la peau se referment. Il y a constriction (pression qui diminue le diamètre) des vaisseaux sanguins en périphérie du corps, à l’endroit où se produit le plus de perte de chaleur. La température élevée va contribuer à la destruction de l’intrus. Une fois que la température souhaitée est atteinte, la production de substances pyrogènes diminue. La température du corps baisse ensuite. Pour bien évacuer la chaleur, le sang est renvoyé vers la surface. La personne va devenir rouge et avoir chaud, elle va se découvrir. Les pores de la peau s’ouvrent pour faciliter la température. Une fois la fièvre redescendue à une température normale, l’infection est en général résolue.

Alors oui, la fièvre peut être gênante, désagréable, mais elle retarde la croissance et la reproduction des bactéries et des virus, elle augmente la production et la prolifération des globules blancs, ainsi que la production d’anticorps. Surtout, elle contribuerait à nous remettre sur pied plus rapidement [1].

On devrait donc « remercier » la fièvre. D’autant que certaines expériences, connues par les médecins depuis plus de 50 ans, montrent les conséquences parfois graves lorsqu’on fait baisser la fièvre avec des médicaments (antibiotiques, aspirine etc.) pour de simples raisons de confort.

Un virus aussi dangereux que celui de la poliomyélite, qui provoque des handicaps à vie, voit sa vitesse de reproduction diminuer de 99 % lorsque la température passe de 38,5°C à 39°C [2] ! 

Avant les années 60, tout le monde attrapait à un moment ou à un autre le virus de la poliomyélite. 90 à 95 % des personnes ne s’en apercevaient même pas, car il était éliminé par leurs défenses naturelles avant même d’avoir provoqué des symptômes de maladie. Une minorité tombait malade, mais la plupart faisaient alors une poussée de fièvre qui détruisait le virus. Toutefois, si par malheur quelqu’un leur donnait à ce moment-là un cachet d’aspirine pour « faire baisser la fièvre », c’était la catastrophe : le virus attaquait la moelle épinière, pouvant provoquer la paralysie des jambes.

C’est pourquoi donner un simple cachet d’aspirine ou de doliprane à une personne infectée par un virus peut avoir des conséquences désastreuses : en faisant baisser l’inflammation et la température, un énorme « coup de fouet » est donné au virus. Votre organisme est dépouillé de ses protections naturelles et n’a plus aucun moyen d’empêcher la prolifération du virus et la maladie.

Une autre étude, menée sur des lapins nains, a eu des conclusions sans appel : Lorsqu’on prend des lapins sains et qu’on les met dans une atmosphère à 20°C, leur température est de 39°C. Lorsqu’on les met dans une atmosphère à 36°C, leur température est de 40°C. Si on leur inocule à ce moment-là le virus de la myxomatose, 63 % meurent dans le groupe basse température, contre seulement 30 % dans le groupe haute température. En injectant aux lapins malades un produit empêchant la fièvre (comme l’aspirine ou le paracétamol), on multiplie par deux le nombre de décès.

La fièvre chez les enfants

Bien sûr, c’est surtout chez les enfants que la fièvre inquiète. Mais là aussi c’est souvent à tort.  L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) donne par exemple une indication rassurante : Il n’est pas nécessaire de traiter systématiquement la fièvre, surtout si elle est bien supportée par l’enfant. Aux Etats-Unis, l’hôpital et le Centre de recherche pour les enfants de Seattle vont même plus loin en expliquant qu’une fièvre normale, comprise entre 37,8°C et 40°C, est bénéfique pour un enfant malade [3].

En définitive, c’est la réaction de la personne plus que la lecture d’un chiffre sur un thermomètre qui est le meilleur indicateur de la conduite à tenir. Si la personne a l’air de mal tolérer la fièvre, n’attendez pas, même si la fièvre est modérée. Consultez votre médecin, en particulier lorsqu’elle touche les nourrissons ou les personnes âgées.

Aviva Romm, médecin et herbaliste américaine travaillant beaucoup avec les enfants, recommande de consulter un médecin dans les situations suivantes :

  • Chez le bébé de moins de 1 moi – ceci peut être une urgence médicale
  • Chez le bébé de moins de 3 mois avec une forte fièvre.
  • Lorsque l’enfant ne veut pas boire, n’urine pas d’une manière normale, ou ne se comporte pas normalement.
  • Chez l’enfant se plaignant d’un mal de cou ou d’un cou raide, d’un mal de tête aigu, ou souffrant de vomissements persistants.
  • Chez l’enfant souffrant de douleurs aiguës au ventre ou à l’oreille.
  • Chez l’enfant léthargique qui n’arrive pas à se réveiller complètement, semble faible, sans vie, et n’établissant pas de contact visuel direct.
  • Lorsque la fièvre reste élevée pendant plus de 3 à 5 jours.

Et concernant les enfants fiévreux, inutile de les torturer en les plongeant dans un bain gelé pour faire baisser leur température. Un gant mouillé, une compresse sur le front et sur la nuque seront bien suffisants.

Soulager une fièvre

Lorsqu’on observe les animaux qui ont de la fièvre, on remarque qu’ils recherchent des endroits aérés, qu’ils s’allongent à l’ombre, et qu’ils mangent peu pendant l’épisode fiévreux. Mon conseil, faites comme eux : gardez la chambre relativement fraîche (moins de 20 degrés), ne vous forcez pas à manger si vous n’avez pas faim. Si vous êtes couvert comme un oignon, enlevez quelques épaisseurs lorsque vous commencez à avoir trop chaud, buvez régulièrement de l’eau (et des infusions).  Et plutôt que de chercher à éliminer la fièvre, préférez la méthode douce, l’accompagnement.

Je reproduis ici quelques conseils de l’herbaliste Christophe Bernard, animateur de l’Atelier des Plantes, qui distingue pour sa part les plantes utiles pour accompagner la fièvre en fonction de la phase : température montante, ou descendante. 

En phase de température montante, on peut boire une infusion d’une plante réchauffante et circulatoire. La meilleure est la racine fraîche de gingembre (Zingiber officinale). À boire seul ou accompagné de plantes aromatiques adaptées à la situation :

 – Le thym si vous avez une bronchite
 – La sauge si vous avez une angine

Vous pouvez aussi utiliser la cannelle (Cinnamomum zeylanicum) en rouleaux. Placez un rouleau de cannelle dans 200 ml d’eau, faites frémir pendant 2 minutes à couvert, puis laissez reposer pendant 10 minutes (4 ou 5 rouleaux pour 1 litre). On peut aussi rajouter un peu de miel.

Si vous aimez les épices et que vous désirez une stimulation supplémentaire, essayez 2 ou 3 gouttes de teinture-mère de piment (Capsicum spp.), ou une pincée de piment en poudre dans une tasse d’infusion de thym par exemple. À réserver aux adultes.

Pour les enfants, l’infusion de thym au miel est un classique qu’on ne présente plus.

En phase descendante, la personne a trop chaud, transpire et se découvre. Les infusions seront donc prises tièdes ou froides.

Les meilleures utilisent les parties aériennes de l’achillée millefeuille ou les fleurs du sureau.

L’infusion de sureau noir favorise en effet la transpiration pendant un épisode fébrile et donc sa résolution. Elle est aussi légèrement sédative et analgésique.

Infusez 30 g de fleurs de sureau pour 1 litre d’eau et buvez 3 bols par jour durant une semaine ou plus si besoin.

Si vous avez une âme de cueilleur, vous pouvez récolter le sureau noir dans la nature (les feuilles se récoltent en période d’épanouissement, aux alentours de juin).

Mais attention à ne pas le confondre avec le sureau hièble qui est toxique (on le reconnaît grâce à ses tiges vertes et sans écorce). Choisissez donc un sureau à écorce grisâtre, vous serez sûr qu’il s’agit bien du sureau noir.

 

On peut utiliser une préparation à base d’huiles essentielles : 

 

  • Formule rapide : Très efficace et peu cher : diluer 3 gouttes d’HE de saro (mandravasarotra) ou de ravintsara dans 1 cuillerée à café d’huile et masser le dos, le torse et les poignets. Ces HE ont une action antivirale et antibactérienne puissante. 
  • Formule plus complète : Dans un flacon de 15 ml, mélanger 2 ml d’HE de ravintsara, 1 ml d’HE d’eucalyptus radié, 1 ml d’HE de niaouli, 1 ml d’HE de laurier noble. Compléter avec de l’huile végétale d’amande douce et masser de la même façon.

 

Après la fièvre

Après l’épisode fiévreux, il faut se remettre d’aplomb. Si l’appétit ne revient pas, une plante amère comme la gentiane (20 gouttes de teinture-mère dans de l’eau 10 minutes avant le repas) peut aider à faire repartir le système digestif.

En cas de fatigue, des plantes énergisantes comme le ginseng (20 à 30 gouttes le matin), l’éleuthérocoque (40 à 60 gouttes 2 fois par jour) ou l’aswhaganda (30 à 60 gouttes 2 fois par jour) peuvent donner un vrai coup de main pour redémarrer.

Sources :

[1] Sullivan, Farrar, « American Academy of Pediatrics Clinical Report: Fever and Antipyretic Use in Children », Pediatrics, février 28, 2011

[2] Émission tournée à l’Institut Pasteur, avec la participation du professeur LWOFF, prix Nobel, de Jacques MONOD, prix Nobel, du professeur GIRARD, spécialiste de la rage et du professeur Claude HANNOUN, spécialiste de la grippe.

[3] Fever – Myths About

Osteopathie

by 21 janvier 2017

Manipulation ostéopathiqueExtrait en grande partie de « Manuel d’Ostéopathie », W.Langer et E.Hebgen, 2016, chez Maloine Editions. 

« Je ne suis pas malade car j’ai une angine, mais j’ai une angine car je suis malade ! » : cette phrase d’un philosophe exprime en quelques mots la façon de penser de l’ostéopathie.  La première partie de la phrase rappelle beaucoup la vision de la médecine classique : « Je suis malade car j’ai une angine ». Un germe quelconque est à l’origine de mon problème de gorge. La réaction normale est d’identifier et de combattre le germe. Cette procédure médicale est également appelée l’allopathie. Le médecin se charge pour ainsi dire de la fonction de lutter contre l’agresseur.

Mais si je pars du principe que l’agresseur m’a créé un problème car mon organisme ne fonctionne quelque part pas correctement, « car je suis malade », alors la mission du médecin sera de trouver et de corriger la dysfonction. Ce n’est qu’ainsi que le patient pourra mobiliser toutes ses forces autorégulatrices afin de rétablir son équilibre et son harmonie avec la nature. […] La globalité signifie que l’Homme doit être observé comme un individu dans son environnement et en particulier dans le cadre de sa communication avec l’environnement. […] : l’alimentation, les stimuli physiques ou des facteurs psychoémotionnels auront un effet sur notre être par contact cellulaire direct ou des stimuli nerveux afférents.

Historiquement, les fondateurs sont Andrew Taylor Still (1828-1917), John Martin Littlejohn (1865-1947) et William Garner Sutherland (1873-1954).

Le Qi des chinois, le Ki des Japonais, le Prana de la médecine ayurvédique et le principe mercurique de la médecine occidentale cadrent dans leurs principes vitalistes avec l’idée de Still du mouvement comme activation de la matière. On raconte d’ailleurs qu’il soigna de la dysenterie des enfants en 1874 en rétablissant simplement une bonne circulation énergétique, sans autre manipulation osseuse ou apport médicamenteux. Il fonda donc les principes fondamentaux de l’ostéopathie sur le fait que l’état de santé se maintient tant que les fluides corporels s’écoulent normalement et qu’il existe une activité nerveuse normale. Still voyait la maladie comme causée par un obstacle à cet écoulement normal des fluides corporels ou à l’activité nerveuse normale. L’environnement, le comportement, des facteurs sociaux et mentaux participent à la survenue de la maladie. Still faisait reposer sa philosophie sur des concepts mécaniques, énergétiques et spirituels. Il partait du principe qu’un bon alignement des os suffisait à rétablir la santé globale.

Littlejohn, quant à lui, a installé l’ostéopathie sur une base plus scientifique, essentiellement sur la physiologie mais aussi sur la psychopathologie qui l’intéressa beaucoup à la fin du 19e siècle. A la différence de Still, il écarta toute base métaphysique de sa pratique et pensait que la seule élimination chiropratique des dysfonctions des articulations ne corrigeait pas la lésion corporelle et que les différentes dysfonctions locales et les organes touchés devaient être cordonnés « The principle of osteopathy is not bone adjustment but body adjustment ».

Sutherland étudia à l’origine avec Still et fut un des enseignants de son école à une période où Littlejohn étudiant aussi dans l’école. L’influence de Sutherland sur l’avancée de l’ostéopathie se situe essentiellement sur la description fine de toutes les articulations des membres et du rachis au moyen de techniques directes et principalement indirectes mais aussi sur les mouvements crâniens. Influencé par la pensée d’Emanuel Swedenborg, scientifique et philosophe suédois, Sutherland résuma son concept crânial en cinq principaux points qui représentent la base du mouvement respiratoire primaire (MRP) : Le cerveau et la moelle spinale possèdent une mobilité inhérente, il y a une fluctuation du liquide cérébrospinal. Il y a une mobilité de membranes de tension réciproques, les os du crâne ont une mobilité articulaire et le sacrum bouge de manière involontaire entre les deux os iliaques. A la fin de sa vie, Sutherland s’orienta davantage vers le spirituel, le « breath of life », selon lui, se diffusait dans le liquide cérébrospinal.

Aujourd’hui, l’ostéopathie attache une attention particulière à l’anatomie. Une étude intensive des tissus, des muscles et des articulations, mais aussi du tissu conjonctif et des organes, est indispensable pour les ostéopathes afin d’apprendre où poser la main pour une palpation précise. Des connaissances sur le trajet exact des vaisseaux et des nerfs sont nécessaires pour les techniques manuelles d’examen et de traitement. Afin d’avoir une connaissance ostéopathique et une analyse correctes d’un patient, il est essentiel pour l’ostéopathe de maitriser la biomécanique de l’appareil locomoteur. De nombreuses techniques proviennent de différents domaines de la médecine, la kinésithérapie, la chiropraxie, ma médecine manuelle, etc. Pour autant, c’est aussi une forme de philosophie de la globalité et de l’autorégulation (à l’image du concept d’autopoièse de Francisco Varela), le système ignore la cause qui l’engendre et la cause ignore le symptôme qu’elle va engendrer). L’ostéopathie est aussi évidemment une science mais aussi un traitement. Enfin, on peut la voir comme un chemin de la conscience. Une invitation à exister pleinement et à « être ».

Le qi projeté fait pousser les plantes

by 5 décembre 2016

Extrait de Nexus n°107, novembre-décembre 2016 :

Passé largement inaperçu de notre rédaction, un très intéressant article intitulé « Des graines sur lesquelles a été induite une germination rapide en projetant mentalement l’énergie qi ont également subi une modification génétique » a été publié en 2000 par l’American Journal of Chinese Medicine.

On y rapporte qu’une femme nommée Chulin Sun a pu accélérer la germination de semences spécifiquement sélectionnées pour constituer un stock de graines robustes. Chulin Sun est membre du Chinese Somatic Science Research lnstitute. Elle pratique le wai qi, un type de qi gong qui enseigne comment maîtriser mentalement l’énergie qi de la médecine traditionnelle chinoise.

En projetant mentalement son qi, Chulin Sun est capable d’induire la germination d’une graine et d’en faire grandir la pousse et les racines de plusieurs centimètres en vingt minutes. D’ordinaire, à une température de 23 degrés, cela prend une semaine. Cette capacité a été démontrée à 180 reprises, dans des universités et différentes institutions de recherche et de science, que ce soit en Chine ou dans d’autres pays. L’article poursuit: « Nous avons pris part à cette expérience de germination et l’avons répété sept fois. Cinq de ces essais sont une réussite […] les mécanismes biologiques qui sous­tendent ce phénoméne demeurent inconnus. »

Le journal souligne l’importance d’étudier l’influence du qi sur le métabolisme, la croissance et le développement, ainsi que sur l’expression des gènes, en particulier parce que ces effets peuvent être rapportés à la santé et la longévité humaines.

Selon des travaux antérieurs, l’énergie qi peut changer certaines structures spécialisées comme les mitochondries et influencer le métabolisme des cellules, mais dans la présente étude, un gène lié à la germination a franchi les limites du temps et de l’espace : la structure d’une région initiatrice ou régulatrice a été modifiée, accélérant l’expression du gène.

Source : Feng Bai, Chulin Sun, Zhiyi Liu, Jinchuan Shen, Yinzhu Shen, Rongchao Ge, Caili Sei, Jindong Zhang, Xiaohong Shi, Yicheng Liu and Xuecheng Liu, « Seeds induced to germinale rapidly by mentally projected « Qi Energy » are apparently genetically altered », The American Journal of Chinese Medicine 28(1), 2000.

 

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